L’Amour, ce fleuve de 4354 km qui matérialise la frontière sino-russe, a quitté son lit cette nuit.
Il ne s’agit pourtant pas d’une crue ni, d’après Interpol, d’un enlèvement, mais plutôt d’une fugue. Le fleuve d’un débit de 11 000 m3/s a traversé le détroit de Béring et a abordé le continent américain par l’Alaska avant de traverser le Canada. Arrivé au nord des Etats-Unis, l’Amour a ensuite longé la célèbre route 66, et plusieurs automobilistes assurent l’avoir vu faire du stop. Le fleuve, abritant deux espèces endémiques d’esturgeon dont « l’esturgeon de l’Amour », a poursuivi sa fuite vers le sud en engloutissant intégralement l’Amérique centrale continentale, puis a traversé l’océan Atlantique où il a créée un chenal d’eau douce perturbant gravement les courants océaniques et provoquant des tempêtes catastrophiques. Enfin, l’Amour a abordé les côtes africaines et semble avoir élu domicile au Sahara, qu’il traverse dorénavant d’ouest en est, au ravissement des populations locales. La Russie et la Chine ont d’ores et déjà déclaré qu’elles n’hésiteraient pas à faire usage de l’arme atomique contre le Mali et, je cite, « les autres patelins autour », fin de citation, dans l’hypothèse où le fleuve qui fait tourner 14 de leurs barrages hydro-électriques ne leur serait pas restitué dans les 24h. Mais celui-ci semble désormais très attaché à sa nouvelle source d’Addis-Abeba et à sa nouvelle embouchure de Conakry. Comme le dit l’adage, l’Amour a ses raisons que le feu nucléaire ignore.
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Prochainement :
Après cette brève hypothèse apocalyptique, revenons-en au sujet qui déchire l’Europe : qui du contribuable français, du contribuable belge ou du contribuable suisse va payer la note pour la mise en orbite du sarcophage de Johnny ? Un grand format de 8h vidéo, sur le site lamentable.fr.
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Notre envoyée spéciale Angèle Hebretelle.
