Polémique : Le prince Albert II de Monaco salue « ces bons gueux du Tiers-Etat » lors de sa venue à Vic-sur-Cère
Le Prince Albert II de Monaco, en visite sur ses nobles terres à Vic-sur-Cère, a qualifié les locaux « de bons gueux du Tiers-Etat », suscitant la polémique.
Le seigneur du rocher, Albert II de Monaco, s’est rendu dans le Cantal hier et devrait y rester jusqu’au 9 juillet. L’homme possède en effet une partie du Carladès, et est détenteur d’un hôtel particulier à Vic-sur-Cère, bien des Grimaldi depuis 1641. Salué par les curieux, l’homme a souhaité se montrer philanthrope et a remercié « ses bons et modestes gueux, qui font honneur au Tiers-Etat ». Hélas, ces propos, pourtant conciliants, ont été mal accueillis par la piétaille populaire des paysans du Cantal.
Un oubli de la Révolution
Des éleveurs et des tisserands ont protesté contre ces propos. « Faut arrêter les conneries, les privilèges sont abolis depuis plus de deux cents ans ! », s’emporte René, résident à Vic. A côté de lui, des jeunes demeurent interloqués. « Je pensais que j’étais un hipster, pas un gueux », témoigne avec déception Jean-Kevin. Voyant que la foule s’emportait dans de vaines émotions populaires, le prince Albert II a fait distribuer du pain frais aux malandrins et annoncé qu’un grand tournoi de ballon rond aurait lieu à Aurillac pour apaiser les esprits. Ces déclarations ont semblé apaiser quelque peu les esprits. Pour continuer de calmer le jeu, le noble a enfin prévu d’aller participer aux estives et de traire des vaches, afin d’être au plus près des traditions. Ces gestes lui vaudront sûrement d’être pardonné.
