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Sidération : le président de l’amicale du Troisième Reich de Sainte-Sigolène était un ancien nazi .

La sidération s’est abattue sur les locaux de Sainte-Sigolène, en Haute-Loire, qui ont découvert qu’un ancien nazi participait à la vie association du village.

Didier, qui se faisait appeler Otto Von Hitler Das Gobbels, était un ancien nazi. Sous le choc, les 74 locaux qui étaient membres de son association, l’amicale du Troisième Reich, tombent de haut. « On n’aurait jamais cru cela de Didier. Il était si gentil. Et son amicale était très vivante », raconte Jocelyne Gruton, 81 ans, trésorière adjointe. Depuis plus de vingt ans, l’amicale animait des activités divertissantes pour la population : camps de vacances pour les plus jeunes, marches militaires et orchestres, levés de drapeaux. Rien ne laissait présager du pire. « Nous sommes estomaqués. Et tristes. Sainte-Sigolène, un village si paisible, ne méritait pas cela », témoigne avec émotion Augustin Fouligneux, qui chaque matin participait à l’animation de tir à la mitrailleuse.

Une découverte inattendue

Sainte-Sigolène est une commune tranquille de Haute-Loire, où il n’y a jamais d’histoire. Personne ne pouvait soupçonner un seul instant qu’un ancien nazi avait infiltré le village et insidieusement dissimuler l’idéologie d’Hitler. Les enquêteurs ont d’abord eu quelques soupçons dès 1992, quand Didier proposa d’annexer à nouveau les Sudètes, mais les poursuites ne donneront rien. Plus tard, Didier, toujours président de l’Amicale, proposa une fête en l’honneur de Klaus Barbie, et certains villageois s’interrogèrent sur le bien fondé d’une telle décision.Finalement, c’est la venue d’Elon Musk, la semaine dernière qui a confirmé les interrogations de la police. Didier encourt désormais la prison à perpétuité. Quant aux 74 locaux membres de l’association, ils ont promis de changer le nom de l’association, en Amicale des Bisounours, afin d’être enfin sûrs de ne plus avoir de problème.

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