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Influencée par l’alcool de rillettes au Mans, l’Auvergne distille du jambon sec

Gastontin Brugnotin est le premier auvergnat à distiller du jambon sec d’Auvergne. Pour lui, c’est l’occasion de faire le buzz mais surtout de montrer que son territoire peut être fier de ses produits.

« Ah oui ! C’est bon ! C’est doux ! C’est fruité ! », analyse minutieusement Gastontin en goutant son précieux alcool. Le secret de ce breuvage : du jambon sec non découenné fermenté, distillé deux fois. Plusieurs experts du monde spiritueux ont aussi eu l’occasion de tester la production de Gastontin et sont unanimes : c’est bon. « Malgré les 75°C, le distillat est assez fin, plutôt crémeux, riche en bouche, et la finale peut rester plusieurs jours ! », commente Serge Valentin, l’expert mondial des spiritueux, qui ose comparer l’alcool avec un Port Ellen, un whisky prestigieux.

Des finitions prévues

L’aventure ne devrait pas s’arrêter en si bon chemin. Le distillateur a prévu de faire vieillir son alcool de jambon sec pour un minimum de trois ans dans des contenants différents, notamment des fûts de Côtes d’Auvergne pour la partie haut de gamme, mais aussi des jerricans d’essence ou encore des bouteilles d’Oasis. « Si ça tourne, j’achèterai plus de tonneaux, mais pour le moment il faut vendre », philosophe Gastontin. Il n’y a plus qu’à patienter quelque temps pour voir apparaitre dans les étagères le « Jambon Sec Oasis Finish ». Tout le monde a hâte.

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