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Des patrouilles Sentinelles manquent de provoquer le bombardement de Clermont-Ferrand

Le drame a eu lieu dans la journée du 7 août à Clermont-Ferrand. Une patrouille de cinq soldats qui se promenait tranquillement a eu à faire usage de la force. Plusieurs jours ont été nécessaires avant que l’histoire ne s’ébruite.

Malgré le devoir de réserve qui leur interdit de raconter quoi que ce soit, le chef de l’escouade, que nous appellerons Mauricette, revient sur les évènements du drame. « On se racontait des histoires graveleuses avec les copains, quand d’un seul coup, un groupe d’assaillants nous a attaqué, sans prévenir. Armés eux-aussi, ils utilisaient de la même façon notre genre d’équipement, certainement volé sur des soldats qu’ils avaient dû tuer. »

La rue, théâtre d’un sauvage affrontement.

« Ça canardait sévère ! On a d’abord lancé nos coups de semonce, comme le veut l’usage. Mais un de mes subordonnés a tiré directement sur eux. Un faux réflexe, sans doute. Et là… le carnage ! Il a fallu demander un appui aérien et un bombardier s’est mis en route. » Et puis, tout-à-coup, stupéfaction ! Mauricette découvre l’inattendu. « Et en fait, ces assaillants, c’étaient nos copains de régiment ! La peur qu’on a eu quand même. Du coup, j’ai annulé le bombardement, parce que sinon imaginez les dégâts. Déjà que la ville a l’air sinistre, alors si… bref. »

Plus de peur que de mal, les deux patrouilles se sont câlinées puis ont reprit leur chemin, contentes tout de même d’avoir fait quelque chose de leur journée.

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