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Santé : Agnès Buzyn reconnait le blues du dimanche soir comme maladie professionnelle

Agnès Buzyn n’a opposé aucune objection à la demande du collectif Les dépressifs anonymes : « Moi-même je souffre d’une intense lassitude à la fin du week-end », a-t-elle avoué. 

Le blues du dimanche soir est un mal lancinant qui fait des ravages dans tous les pays du monde mais jamais un gouvernement n’avait décidé de s’y attaquer avec autant d’énergie. Grâce au plan d’urgence mis en place, la France retrouve son rôle de leader mondial du progrès sanitaire et social.

Le lundi matin en cause

D’après toutes les études, la faute de cette déprime chronique incombe au lundi matin et affecte tout particulièrement les salariés qui vont mettre leur réveil à sonner pour aller travailler. La ministre de la santé déclare à propos de ce moment douloureux dans la vie de tout un chacun : « Nous avons pensé à carrément supprimer le lundi matin mais tous les experts nous ont convaincu que ce serait un chantier gouvernemental interminable, bien plus compliqué que de donner du pouvoir d’achat aux Français. Or on galère assez comme ça, alors on a préféré reconnaître le blues du dimanche soir comme maladie professionnelle ».

Vers quel type de prise en charge ?

La prise en charge sera diverse selon le degré d’avancement de la déprime. Un verre d’alcool fort et bien tassé sera autorisé pour tous ceux qui ne prennent pas le volant. En revanche, pour les cas les plus sévères et les conducteurs du dimanche, la ministre a proposé un traitement plus radical. Les personnes en souffrance bénéficieront de « grands coups de pied dans le cul » au frais du patronat.

Ce plan drastique restera sans aucun doute dans les annales comme la grande avancée sociale du quinquennat d’Emmanuel Macron.

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