Ce qui devait être une simple formalité pour le Président de la République a tourné au drame. A peine entré au salon de l’Agriculture, l’homme d’État a été chargé par une vache Salers originaire du Cantal.
« À coup sûr, c’est la vache qui avait bloqué la circulation dans le Cézallier en novembre dernier ! » nous glisse discrètement un responsable de la sécurité d’Emmanuel Macron. « On n’a rien vu venir, elle cachait bien son jeu… » En réalité, l’homme se trompe. En novembre dernier, c’était une Holstein qui avait fait parler d’elle. Mais ici, c’est une Salers, Cybelline, qui a attenté à la vie du Président. Alors que ce dernier se promenait dans le salon et saluait des agriculteurs cantalous, la Salers a soudainement changé d’attitude et a foncé sur lui.
Quelques bobos mains un traumatisme profond
Heureusement pour Emmanuel Macron, les dégâts sont minimes : un bras et une jambe écorchés, le costume tailladé, le torse légèrement piétiné. Le Président doit surtout sa survie à l’un de ses gardes du corps qui s’est interposé et a été encorné. Si les deux hommes sont indemnes, ils restent toutefois sous le choc de l’incident et sont en surveillance dans un hôpital où des psychiatres les prennent en charge. « Ils leur diffusent des dessins de vaches avec des sourires pour éviter qu’ils développent une phobie », nous explique en larmes Brigitte Macron.
La vache Salers en garde à vue
La coupable a été placée en garde à vue et interrogée par les policiers. Pour le moment, peu d’éléments ressortent de l’enquête. Le commissaire Charol nous livre quelques informations : « Elle a simplement dit « meuhhhh » puis elle nous a tourné le dos. On n’avance pas. »
Les autres politiques sont en tout cas prévenus, les vaches Salers sont à surveiller particulièrement au salon cette année.
