Les vents violents et des inondations ces derniers jours frappent une partie de la France. Parmi les plus touchés, la Gironde, la Charente, l’Auvergne, et surtout la Corse, encore en alerte clémentine depuis le mois de décembre.
« A cette époque de l’année, on fait sauter les crêpes », explique un cadre du FLNC. « On n’a plus de clémentines. Mais là, c’est l’invasion. On ne s’en sort plus… » L’île est depuis le début du mois de décembre victime de rafales du fameux agrume. Un agriculteur de Pigna a même été emporté par une avalanche de fruits mais a miraculeusement survécu. Meteo France annonce que les bourrasques devraient cesser d’ici une semaine mais les dégâts sont immenses. Des nationalistes corses prévoient de nettoyer les routes bloquées par les clémentines avec de la dynamite.
L’Auvergne aimerait passer au rouge
L’alerte orange frappe actuellement l’Auvergne, au grand désarroi des habitants. « On s’emmerde, il ne se passe rien, juste un peu vent », s’indigne Jeannette Youinhouin, de Mauriac. « D’habitude, il y a des arbres qui tombent, mais là, c’est l’ennui total… » renchérit Aldebert Vyolance, habitant de Saint Gervais d’Auvergne. Il est vrai que l’alerte orange s’est montrée plutôt timide. La région a été grandement épargnée. « Même pas une orange de Floride emportée par les rafales, c’est nul ! » s’emporte Gourdino Brubru, de Montluçon. Conclusion, les Auvergnats attendent impatiemment l’arrivée de l’alerte rouge qui frappe actuellement le Bordelais et la Charente.
Des vents à 2,8 g d’alcool
L’alerte rouge devrait arriver en Auvergne dans le courant de la semaine prochaine. Avec des vents proches de 2,8 g d’alcool par mètre cube, les habitants devraient être satisfaits. Les bourrasques frapperont en premier le Pays de Montluçon, Saint Eloy les Mines, Tauves, et les Monts du Cantal. Les experts se montrent toutefois inquiets. « Cela pourrait faire de gros dégâts », nous explique Alexandre, de Meteovergne. « Nous ne sommes pas habitués aux méfaits du rouge, les habitants ont oublié la crise de la surproduction du mauvais vin d’Auvergne dans les années 1895-1898. Cette alerte est réellement à prendre au sérieux. Equipez-vous d’un éthylotest par sécurité. »