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Famille : Un jeune clermontois retrouve la trace de son grand père allemand

Après de longues recherches, un jeune cadre clermontois de 31 ans a finalement retrouvé des traces de son grand-père, disparu en 1945. Séquence émotion.

Thibaut est encore submergé par la joie. Il vient enfin de retrouver la trace de son aïeul après des années de recherche : « Je n’avais jamais connu mon grand-père du coté de ma mère. On a eu très peu d’informations sur lui. Juste que c’était un chic type. Il avait disparu en 1945, ne donnant plus aucun signe de vie. Ma grand-mère, Eva s’était depuis réfugiée en Auvergne, dans les Combrailles, où elle a mené une vie quasi-solitaire avec ma jeune mère. Cette dernière m’a eu en 1988, à Clermont-Ferrand. J’ai pu voir de temps en temps ma grand-mère, jusqu’à sa mort en 1995. Elle m’avait parlé une fois de son mari, cela m’a ému. Très tôt je voulais déjà le rencontrer. » J’ai par exemple appris que mon grand père aimait compter les moutons avant de s’endormir et qu’il était allergique au gluten. Il aimait aussi beaucoup les tanks, les armes et les tulipes.

Des recherches jusqu’en Argentine

La grand-mère de Thibaud avait visiblement lancé quelques pistes. « Mes parents et moi nous sommes appuyés sur quelques lettres, des témoignages et les récits de mamie. On savait que papi adorait aller autrefois à Vichy, dont il raffolait des pastilles. Il se rendait aussi à des courses de tracteurs à Murol et participait à des courses en sac aux alentours de Saint-Flour. Mais on a rien trouvé. On est allé aussi en Bavière. On a même pris l’avion pour le Rio de Janeiro et ensuite, on est descendu sur Buenos Aires. », raconte le cadre. Hélas pour lui et sa mère, rien… C’est en rentrant en France que le miracle se produit.

Le grand père laisse un ouvrage oublié dans une libraire

« Un jour, alors que l’on flânait dans une librairie d’occasion parisienne, on a retrouvé un livre de papa. C’était incroyable. Il s’intitulait Mein Kampf. On en a parlé au vendeur, il nous a donné quelques indications sur lui. C’était une joie profonde. On a ensuite consulté les archives, remonté d’autres pistes. On sait qu’il est soit au Paraguay, soit à Berlin, soit à Moscou. Il serait probablement un véliplanchiste à la retraite et collectionneur de magnets de la Sarthe. On a lancé plein d’appels sur twitter pour demander de l’aide.

Une bouteille à la mer qui pourrait toutefois trouver une réponse et combler définitivement Thibaud.

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