Tendance : Il sera bientôt possible de regarder le paysage depuis le Puy de Dôme
Une première a été annoncée par le conseil départemental. Après le restaurant, le temple ultra moderne de Mercure ou encore le patinage au sommet du célèbre volcan, c’est désormais l’observation qui sera au programme. En effet, les autorités ont annoncé la suppression de trois mètres cube de béton qui dégageront la vue sur une partie de la chaîne.
« On a longuement réfléchi. Qu’est ce qui manquait le plus au sommet du Puy de Dôme ? », s’interroge J.Y. Gouttebel, le président du Conseil départemental. « On avait le restau, le parapente, de patinage, le panoramique, le temple… et puis soudain on a eu le flash! », raconte-t-il, enthousiaste. « Après tout, pourquoi pas tenter l’aspect paysager ? On reconnait que c’est osé, mais c’est un beau challenge », confie-t-il.
La nature, un atout souvent négligé
Si le Conseil départemental propose de nombreuses activités et un béton de première qualité depuis de nombreuses années, la récente inscription de la chaîne des Puys à L’UNESCO a, semblerait-il, éveillée les consciences. Les débuts des travaux n’ont pas manqué de surprendre les derniers visiteurs, comme Monique Brugnon : « C’est vraiment étrange, cela renvoie une sensation de calme, on marche presque sur l’herbe, c’est troublant. » Alphonse Allen, un promeneur et habitué du massif, se veut philosophe : « La nature est un réel atout du Puy de Dôme, trop souvent négligé. Je suis heureux de voir que l’on retire trois mètres de béton, on a presque la même sensation désormais que quand on est à la campagne. C’est émouvant. »
Des projets pharaoniques pour 2019
« On ne veut pas s’arrêter là », précise J.Y. Gouttebel. « On compte rééquilibrer cette soudaine ouverture à la verdure par la construction d’une nouvelle ligne de TGV qui irait de la station du panoramique au sommet. L’ascension se ferait en une minute ! », détaille le président, qui en revanche, refuse de donner une échéance et un coût. D’autres projets sont également en vus : l’installation d’un Burger King, l’édification d’un HLM d’affaires ou encore une boîte de nuit. « Si avec ça l’UNESCO regrette de nous avoir décerné l’inscription… », termine en souriant J.Y. Gouttebel.