Deux pigeons russes empoisonnés sous un banc du jardin Lecoq à Clermont-Ferrand

Nouvelle affaire d’empoisonnement en Auvergne.

Fin février, deux pigeons ont été retrouvés entre la vie et la mort sous un banc du jardin Lecoq. Les deux victimes avaient élu domicile à Clermont-Ferrand depuis des mois et vivaient paisiblement grâce aux morceaux de pain lancés par les visiteurs qu’elles amusaient en dansant le kazatchok.

Avant de révéler l’affaire au grand jour, la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux) a mené une enquête minutieuse. Le matin du drame, une grue cendrée, qui avait passé l’hiver en Espagne et qui repartait vers l’est, a été vue en train de décoller précipitamment. Ce fut la seule à faire escale dans le jardin public cette nuit-là.

La DGSV (Direction Générale de la Sécurité Volatile) a retrouvé les traces de l’animal suspect en Allemagne et l’a pris en chasse. Hier soir, ses agents l’ont vu se poser sur le toit du Kremlin à Moscou. Le maire de Clermont-Ferrand, Olivier Bianchi, accuse la Russie d’empoisonnement sur le sol auvergnat.

Vladimir Poutine nie toute implication : « Je ne connaissais pas ces deux pigeons qui en réalité qui n’étaient pas russes et dont les arrière-arrière-arrière grands-parents n’ont pas transmis des informations utiles à Georges Marchais en 1979 ».

Le mystère reste entier.