Un grain de poussière percute un trottoir à Montpellier : le maire demande l’Etat de siège
Peu de temps après avoir demandé de placer Montpellier en état de catastrophe naturelle suite à la neige, le maire de la ville, Philippe Saurel, a cette fois-ci franchi un cap.
« Nous sommes plus confiants cette fois-ci… plus qu’après notre refus de classement. Il faut dire que cette fois-ci, la menace est plus que sérieuse! « , lance chaudement le maire de Montpellier à nos journalistes. Sa première demande de reconnaître sa ville sinistrée à cause de la neige le 28 février n’avait en effet pas abouti. Le maire demandait notamment des aides financières et du matériel. Après un silence embarrassant de plusieurs jours et les railleries de plusieurs organes de presse, M. Saurel a finalement récidivé. « Des agents de la ville m’ont signalé qu’un grain de poussière d’environ trois micromètres avait soudainement percuté un trottoir de la rue de l’Abbé Marcel Montels. Ce n’est, à ce niveau, pas qu’un simple épisode de neige, c’est une menace concrète pour tous nos habitants », nous explique l’élu, énergique et volontaire. Ce dernier, soutenu par quelques habitants, a demandé expressément que soit instauré l’Etat de siège soit le transfert de pouvoirs de police de l’autorité civile à l’autorité militaire, et qu’un ordre de mobilisation générale soit inscrit sur tout le territoire de l’Hérault.
« L’armée doit pouvoir nous aider contre les grains de poussières. Ils frappent n’importe quand et n’importe où ! Certains pourraient endommager gravement nos structures, effondrer la place de la Comédie ou obliger nos joueurs de rugby à faire des passes! « , prévient Philippe Saurel. Reste maintenant à savoir si l’armée sera mobilisée.