Alors que la Chine est en proie à un coronavirus grave, l’Auvergne n’est pas en reste, touchée plus que gravement par le virus de la truffade, qui aurait déjà contaminé plus de 200 000 personnes.
« Je n’ai absolument rien vu venir », explique Gaston Brutontin, 56 ans, et consommateur de truffade depuis sa plus tendre enfance. « Je ne savais pas qu’il s’agissait d’un virus. Mais maintenant je vois les choses autrement… C’est dur. Je bois de la gentiane et de la verveine pour essayer de faire passer cette nouvelle ». En effet, comme Gaston, des centaines d’Auvergnats ont été contaminés par le virus et ont vu leur vie transformée. Le médecin Cépâh Tréclair nous renseigne sur l’épidémie : « La virus de la truffade reste longtemps dans l’organisme, et transforme petit à petit notre corps, mais de façon insidieuse… ».
Des symptômes visibles
Le médecin se montre cependant rassurant : il est possible de stopper la maladie si l’on observe les premiers symptômes, tous très visibles : prise de poids, ballonnements, sensation d’étouffement, traces de fromage sur la joue… Cependant, les spécialistes rappellent qu’une fois installé, le virus de la truffade est très difficile à supprimer et aucun vaccin, hélas, n’existe à ce jour.
Absence de réaction des autorités
Les autorités ont contribué grandement à répandre la maladie, car elles n’ont jamais cherché à réagir. « Interdire la truffade, sûrement pas! », s’emporte Bruno Faure, président du conseil départemental du Cantal. Le député André Chassaigne, lui aussi, se défend avec des arguments solides : « Ce n’est pas un virus qui tue il me semble. Et puis avec 200 000 cas désormais recensés, on ne peut plus rien faire… Hormis peut-être continuer de consommer… Ne soigne-t-on pas le mal par le mal ? »