Enquête : Qui sont les gueux méprisables qui revendiquent des droits ?

La Mentable est parti à la recherche du bas-peuple, soutien des grévistes ou même faisant  partie de ceux qui ont marché dans la rue le 5 décembre et défilent aujourd’hui mardi 10 décembre. Notre enquête dévoile des profils inquiétants, sinistres et grossiers. 

Michelinette Drudru, 59 ans, est à mi-temps comme femme de ménage et ancienne cadre de Michelin licenciée. Avec la réforme, elle devrait toucher 745€ de retraite contre 1057€. Son inquiétude est grande mais ses arguments pauvres : « J’en peux plus de ce gouvernement, il nous met dans la misère ». De plus, Michelinette prend peu soin d’elle. Elle a les dents gâtées et sa coiffure laisse à désirer. Difficile d’offrir du crédit à un tel témoignage

Les enseignants perdent 900€ et… râlent !

D’autres présentent des profils plus soignés mais leur diatribe contre le gouvernement est nauséabonde. Hugues Gofrayte, enseignant, lâche, inexplicablement énervé : « Tous les enseignants vont perdre 900€/mois de retraite ! Qui aura envie de faire ce métier ? Qui veut travailler devant des élèves survoltés jusqu’à 70 ans pour ensuite crever avec 1000€ par mois devant l’inspecteur Derrick ? » Une fois de plus, les profs témoignent de leur sans-gêne et de leur individualisme, sans aucune honte.

Le toupet d’exiger une fin de vie décente

Gilbert Taymore, maçon, a une espérance de vie 13 ans inférieure aux cadres. Pourtant il devra cotiser jusqu’à 67 ans pour gagner environ 1200€/mois pendant six mois avant de décéder. L’homme a visiblement le toupet d’exiger une fin de vie décente. « C’est gars sont des fumiers ! Ils se rendent compte de ce qu’ils font ces privilégiés ? Ça me dégoute », s’emporte-t-il, sans diplomatie et avec grossièreté. Une fois de plus, les revendications ne sont pas argumentées.

L’élite régnante devrait ignorer à juste titre ces injectives et prendre leurs mesures courageuses dans les prochains jours.