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Immobilier : jusqu’à 500 000€ pour un 30m² à Aurillac. Les prix s’envolent dans le Cantal

En raison d’une forte demande des Parisiens, les prix de l’immobiliser s’envolent dans le Cantal, aussi bien dans les villes que dans les burons.

Jamais les prix de l’immobilier n’avaient autant monté dans le Cantal. En raison de sa faible population, beaucoup pensaient que la pierre resterait accessible. Il n’en est rien. En effet, les prix ont continué d’augmenter. Tout d’abord car les Cantaliens ont souhaité eux-même investir dans la pierre, à l’instar de Raymond « J’ai acheté huit maisons en vingt ans. Ca vaut rien et personne n’y habite ! » confie-t-il. Mais si cela a commencé à faire grimper les prix, l’élément déclencheur a été la venue des Parisiens, de plus en plus nombreux à vouloir vivre dans le Cantal.

Recherche d’exotisme

Les Parisiens et habitants d’Ile de France voient le Cantal comme un véritable Eldorado, un paradis exotique fantasmé, loin des préoccupations citadines. Le rêve ultime : le buron délabré, sans eau ni électricité « C’est la vraie vie ! », s’enthousiasme Jean-Michael, qui a acheté avec sa femme un buron secondaire de 15m² prêt du Puy Mary à 300 000€. La demande est si forte que presque tout l’immobiliser des campagnes a été vendu. Par défaut, des Parisiens se sont rabattus sur les villes, prêts notamment à acheter des 30 ou 40m² à Aurillac jusqu’à 500 000€.  D’après les spécialistes, le département pourrait bientôt devenir plus cher que Paris, d’ici l’horizon 2025…

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