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Festival du Court Métrage : elle cherche à comprendre une séance Labo et finit à Sainte Marie

Une étudiante a été internée en urgence à l’hôpital psychiatrique de Sainte Marie après avoir cherché à comprendre une séance Labo au festival international du Court Métrage de Clermont-Ferrand.

Hier soir, une jeune étudiante a été placée sous camisole à l’hôpital psychiatrique Sainte Marie. Elle venait de visionner une séance Labo du festival international du Court Métrage. D’après les témoins, les crises ont débuté quand celle ci à chercher à comprendre l’un des courts métrages. « Elle m’a dit qu’il devait certainement y avoir un sens caché, et elle s’est mise à réfléchir. Elle a craqué totalement », raconte l’un de ses amis.

Le court métrage lituano-moldave de trop

L’étudiante avait vu d’abord un court métrage sud-coréen où l’on voyait des surfeurs naviguer dans l’espace sous fond de dézoome sur la planète Neptune durant 37 minutes. Elle a ensuite enchainé sur une animation où l’on voyait des traits de crayons sur un fond blanc où parfois surgissait des pommes, le tout entrecoupé de cris d’élans. Le troisième court-métrage lui aura été fatal : une production lituano-moldave de 14 minutes où la caméra fixe des cailloux sous la pluie. Au final, une petite fille ferme une porte de cabine électrique et l’on passe alors un fond noir avec un son de K7 rembobinée dans un magnétoscope durant 6 minutes.

Une perte de lucidité à vie

« On ne peut plus rien faire pour elle », conclut l’un des spécialistes en psychiatrie de Sainte Marie. L’étudiante ne devrait plus être capable de mener une vie normale, sa lucidité est perdue. « Aller à une séance Labo, il faut être déjà fou. Mais chercher à comprendre, ça dépasse l’entendement », conclut-il.

 

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