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Yzeure : l’installation de bornes de recharge électrique de 10 000 000 de volts dans la cour d’une école maternelle créé la polémique

A l’heure du tout électrique, l’installation de bornes de recharge électrique pour véhicules dans une école maternelle à Yzeure (Allier) créé la polémique.

De plus en plus de communes en France s’équipent en bornes de recharge électrique pour véhicule. Rappelons que l’Europe a interdit la production de voitures à essence dès 2035. Le temps presse et les installations sont de plus en plus nombreuses. A Yzeure, dans l’Allier, le carrefour Market a récemment été équipé de bornes. Mais face au besoin de croissant de la population, la municipalité a fait installer en urgence d’autres bornes surpuissantes de 10 000 000 de volts dans l’un des rares espaces disponibles : un cour d’école maternelle. Toutes les mesures de précaution sont prises et les enfants ne risquent rien. Mais le symbole est fort et ne passe pas du tout. Les associations de parents d’élèves crient au scandale.

Un lieu inapproprié

L’installation de bornes de recharge dans un lieu où se rassembleront dès septembre plus de 300 élèves créé une vive polémique. « C’est totalement irresponsable, au moindre manquement, les élèves peuvent s’électrocuter, ou se faire écraser, car des dizaines de véhicules auront accès à la cour ! », s’indigne la présidente de la FCPE Allier, Gignetta Gruton. Les critiques sont d’autant plus acerbes que dans la même cour d’élèves, la mairie avait déjà fait installer une rampe de lancement d’artifices, un dépôt d’objets rouillés, un mini parc à sangliers et un tertre d’enfouissement d’uranium. « Nous manquons cruellement de place en raison de l’urbanisation. La cour de cette école était grande et convenait parfaitement », explique l’édile Pascal Perrin. Ce dernier comprend néanmoins les craintes des familles. « On va peut être chercher un autre lieu. Les angoisses sont légitimes. Nous avons pensé à tout déplacer sur la place de Bendorf, qui offre aussi de l’espace. Nous y avons déjà installé un silo à missiles nucléaires il reste encore du terrain exploitable », a-t-il précisé. Reste à savoir si les locaux du centre-ville apprécieront cette délocalisation.

 

 

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