Clermont-Ferrand

Clermont-Ferrand : toutes les communications de la ville seront dorénavant rédigées en « patois » auvergnat

La métropole laisse tomber l’écriture inclusive, préférant affirmer l’identité forte de la région : l’occitan auvergnat.

Entre projet InspiRe et candidature pour devenir Capitale européenne de la culture 2028, on n’arrête plus la ville de Clermont-Ferrand sur son incroyable lancée. Un nouveau projet à fort enjeu vient encore de voir le jour : le recours au patois auvergnat dans l’ensemble des communications émanant de la ville. Cette importante nouveauté résulte d’un constat fait par Marie Costenoble, Coordonatrice Égalité de genre de la ville : « Nous diffusions les offres d’emploi en écriture inclusive mais nous nous sommes aperçus que le résultat escompté n’était pas là : entre les ennemis du point médian et les adorateurs du pronom iel, personne ne s’y retrouvait ».

Des postes d’Infirmiou

La solution alternative proposée est pour le moins inédite en France puisque toutes les signalétiques et communications de la ville seront donc rédigées en patois auvergnat, en lieu et place de l’écriture inclusive. « Par exemple, le poste d’Infirmier.ère scolaire ou celui d’Educateur.trice de jeunes enfants posaient souci », explique Marie Costenoble. « Outre le côté inintelligible de nos annonces, certain.e.s déploraient la présence d’un déterminant à point médian et la féminisation apparaissant toujours en second », ajoute-t-elle. Dorénavant, ce sera donc beaucoup plus simple : les annonces en question proposeront simplement des postes d’« Infirmiou » ou d’« Educatiou », sans faire précéder le terme en question d’un quelconque déterminant.

Une décision forte censée renforcer l’attractivité de la métropole

Grâce à cette courageuse décision, la ville compte bien renforcer l’attrait de l’Auvergne, notamment auprès de néo-ruraux recherchant l’authenticité au sein de territoires provinciaux. Les habitants de la ville semblent quant à eux ravis de cette annonce. Interrogé à cette occasion, Raymond, Clermontois originaire du Cantal, exprime son enthousiasme : « Crévindiou, quand on est comme moi un vrai Cantalou de Giou-de-Mamou, leur écriture inclusive de Parisiens, on n’en a rien à caguer ! » L’inclusion passant en effet par le maintien de l’identité de tous les territoires, cette décision ne peut qu’être saluée et sa mise en œuvre est attendue avec impatience par tous les Auvergnats.

14 commentaires

  1. J’ai pris deux secondes avant de bien réaliser que nous n’étions pas le 1er avril et de lire cet article.
    Pour apprendre le patois, il y a des écoles réservées aux passéistes. En France, on parle français, si possible celui que tout le monde comprend, et ce n’est pas gagné avec cette jeunesse très active pour inventer un nouveau terme compris que d’un petit nombre ! Si la féminisation d’une activité pose problème, elle n’oblige pas à sombrer dans le ridicule et penser qu’une femme se sentira d’être la nouvelle « Infirmiou » d’un établissement montre bien les difficultés des gestionnaires de cette agglomération pour la valoriser mais aussi pour la gérer. Il est regrettable que cette nouvelle lubie ne soit pas chiffrée comme toujours, c’est nous qui payons à l’heure où cette ville n’a jamais été aussi endettée. N’ont-ils pas, tous, des combats plus urgents à mener ?

    1. Quo-es ben dommatge que la novèla z-es pas seriósa, per faire caguar daus colhons coma tu.
      Parlas d’un lingatge « passeïsta » mas parlas en francés, le lingatge le mai conservator dau monde.
      Iu parle l’occitan auvernhat modèrna de l’avenidor.

      noraj

  2. Vous trouvez cela complètement fou n’est-ce pas ? Vous comprendrez mieux ce qu’il se passe en écoutant ceci : https://youtu.be/O_iEVVphfr8
    La situation est très grave. Il est temps que la population s’en rende compte. A terme, c’est le démantèlement de la France qui nous attend.

  3. Excellent ! Mdr. Les gens devraient peut être lire l’ensemble de vos articles avant de s’emballer. Moi votre article m’a bcp fait rire.

  4. L’avantage de la satire de nos jours, c’est qu’on se marre en lisant l’article, puis en lisant les commentaires!
    Il semble qu’il ne reste plus grand monde pour remettre en question ce qu’on trouve sur le net.

      1. Mea-culpa, j’étais persuadé qu’il s’agissait d’un article de La Montagne et pas de La Mentable. Je me suis fait avoir comme un bleu.
        Cependant, les panneaux de signalisation breton, du pays basque et des Pyrénées orientales ( catalunya Nord) ne sont pas des délires.
        Alors pourquoi pas le patois sur nos panneaux, un jour prochain…

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