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Moins cher, plus écolo : Le Côtes-d’Auvergne peut-il remplacer le diesel ?

Alors que le prix des carburants flambent, certains se mettent à rouler au Côtes-d’Auvergne. Mais est-ce une bonne solution ?

Alphonse rempli sa voiture avec un jerrican de Côtes-d’Auvergne de la coopérative Saint-Verny. Avec seulement 5L, il devrait pouvoir faire 500km. Soit beaucoup plus qu’avec un plein normal. Si le bidon est aux alentours de 20€, le rendement au litre est donc bien supérieur. « Je fais le plein avec ça et je ne suis pas déçu. Et s’il en reste, je finis ça rapidement dans le gosier », explique-t-il, avant de reprendre le volant. La crise pétrolière a donc des avantages. Elle a relancé la production de Côtes-d’Auvergne de 400% en deux mois, mais pas pour tout le monde.

Alcoolémie et vins amateurs

Sur les nombreux tests qui ont été réalisés depuis le lancement de cette alternative, les vins réalisés par les amateurs en Auvergne et certains vins de la coopérative semblent amplement faire l’affaire pour remplacer le diesel. Hélas, ils sont aussi responsables d’un taux d’alcoolémie en hausse de 874 000% sur les routes. « Généralement, on contrôle les gens autour de 10g, ça devient n’importe quoi », se lamente le brigadier-chef Geygli Saychef. Par ailleurs, les vins des indépendants, vendus à l’unité, et davantage utilisés pour l’heure pour la dégustation ne devraient pas tout de suite remplacer le diesel. A moins que ce dernier atteigne bientôt les 10€… Un scénario tout à fait envisageable.

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