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Les locaux du Petit Robert détruits par des Auvergnats après une erreur sur la définition du mot « truffade »

Les locaux du siège social du Petit Robert, à Paris, ont été détruits par des Auvergnats après une erreur sur la définition de « truffade.

« C’est une insulte à notre pays ! Brûlez tout ! » s’emporte Gishlain Gloubru, l’un des Auvergnats présent devant les locaux du Petit Robert. Armé d’une bouteille de Verveine et d’une torche, l’homme tente de mettre le feu. D’autres détruisent le bâtiment pierre par pierre à l’aide de fourches à gentiane. La scène est surréaliste. Evadés à temps, les employés sont encore sous le choc. « On ne mérite pas cela, c’est une réaction disproportionnée », déplore Julietta Bouley, l’une des salariées de la structure.

Une erreur inadmissible à truffade

Pourtant, la colère des Auvergnats est toute légitime. En effet, dans sa nouvelle édition, le Petit Robert propose en guise de définition pour truffade : « Préparation de pommes de terre rissolées mélangées à du cantal fondu (cuisine auvergnate) ». Une erreur grossière où l’habituelle tome fraîche reste remplacée par un incompréhensible « cantal », marque d’un parisianisme ignare et méprisant. Par ailleurs, le terme « rissolé » reste plus que discutable. Il n’en fallait donc pas moins pour que les Auvergnats quitte leur région et se rendent à Paris pour tout détruire. La police aura d’ailleurs été vite débordée par plus de 10 000 manifestants…

La prochaine fois, le Petit Robert devra donc faire attention quand il définira un terme culinaire auvergnat. Et pour espérer se reconstruire, il devra tout d’abord modifier la définition hérétique…

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