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Riom : Ruée de centaines d’enseignants au nouveau LIDL après leur hausse de salaire de 30€/mois

Des centaines d’enseignants ont pris d’assaut le nouveau Lidl de Riom après avoir touché ce matin leur nouveau salaire en hausse de 30€.

Grupinon Foutru a été l’un des premiers à fouler l’entrée du Lidl de Riom ce matin. Essouflé, et à demi-piétiné après une vive bousculade avec d’autres enseignants, il est parvenu à acheter des pâtes et un nouvel économe pour sa cuisine. Il nous montre également une petite folie, un paquet de café bio. « Je suis trop heureux de mon augmentation de salaire ! Grâce à elle, je peux faire enfin des courses supplémentaires, et je vous avoue que j’adore ce nouveau lidl », confie-t-il. A côté, une professeur de latin, Grufinette Langmorte arbore devant nos yeux ébahis un lot de trois éponges à gratter et des nectarines. « J’avais envie de me lâcher. Il faut savoir se faire plaisir dans la vie, maintenant qu’on a une vraie augmentation », explique-t-elle.

Magasin dévalisé, le matériel scolaire vidé

En seulement une heure, presque tout le magasin a été dévalisé par les enseignants. Ces derniers se sont jetés sur les stylos, gommes ou feuilles. Ce matériel étant à leur charge, les 30€ ont été les bienvenus pour les professeurs. « J’adore ce lot de stylos rouges. Ils sont en promo donc j’ai pu en prendre six ! », raconte, émerveillé, Anorou Chamiu, qui enseigne l’anglais. Seul regret pour quelques uns, l’absence d’ordinateur tout équipé à moins de 150€. « J’ai quand même acheté une souris, il ne manque que le reste », tente de se consoler Georges Gratton, prof d’EPS.

Lidl a tenu le choc

L’enseigne s’en sort plutôt bien, et se félicite « d’avoir tenu le choc ». Reste à savoir si le magasin ne sera pas détruit en cas d’une hausse plus importante l’an prochain. « Rien à craindre de ce point de vue là », a tout de suite calmé Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’éducation nationale, qui envisage plutôt une hausse de quatre centimes d’euros, afin d’éviter de creuser la dette nationale. Lidl reste quand même méfiant. « Avec quatre centimes, on peut quand même acheter un vingtième de baguette », a voulu tempérer son PDG. « Les enseignants le savent… »

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