Cantal

Marguerite, vache salers d’Allanche, raconte son confinement

Depuis que le Covid19 a frappé la bourgade d’Allanche, rien ne semble avoir changé : les rues sont toujours désertes. Dans les prés alentours, le quotidien reste intact. Pourtant pour les vaches salers, à l’instar de Marguerite, le confinement à cette année un goût particulier.

« Meuhhhhh » confie secrètement Marguerite à nos journalistes. Selon elle, le confinement instauré en France depuis la mi-mars a eu un réel impact sur sa vie dans les champs. « Meuuuuuuuhhhhhhhhhhhhh » rajoute-t-elle. En effet, cela fait bientôt presque un mois que personne ne vient plus la voir. Les barbelés ne sont plus entretenus, certains amies salers parviennent même à gagner d’autres champs ou à se promener sur les routes. La vie semble avoir désormais plus de saveur.

Grillade d’après-confinement

Cependant, rien ne dit que Marguerite continuera de couler ainsi des jours heureux. Si les éleveurs se font rares, ils pourraient revenir dès la fin du confinement. « Meuh », s’inquiète la salers. Selon elle, elle pourrait très prochainement finir en grillades pour barbecue. Les trois habitants d’Allanche devraient en effet fêter dignement la levée de cette période d’enfermement et s’adonner à des barbecues sauvages. A ce titre, la fête de l’estive qui devait se dérouler en mai devrait être remplacée début juin par un apéro géant où les salers seront conviées, pour le meilleur, pour elles, surtout le pire…

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