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Bilan : Très limité, le festival Vidéoformes est presque devenu intéressant

Événement bien différent du festival du Court-Métrage, Vidéoformes est revenu cette année avec encore plus de nouveautés pour séduire, convaincre et rassurer les amateurs de ce festival, mais aussi des arts numériques. Reportage sur cet évènement qui a su ressortir grandit de la crise.

« Nous avons assumé complètement notre fonction de récupération des recalés du Court-Métrage », assure Gabriel Soucheyre, directeur de Vidéoformes. « Tous les vidéastes, amateurs ou pros, ayant été reboutés dans la catégorie Labo peuvent venir ici. D’ailleurs, ils nous envoient leur vidéo avant de concourir au Court-Métrage, par précaution. »

« Je les force à venir »

Le public se rendant à la Maison du Peuple a été assez hétéroclite, et peu nombreux. Il s’y trouve toutes les tranches d’âge, notamment des groupes de jeunes égarés. « Ceux là ? Mais ce sont mes élèves d’art visuel » confirme M. Soucheyre. « Parce que sans eux, ce serait bien le bout du monde s’il y avait une dizaine de personne par jour ! Du coup je les force à venir et je leur concocte un examen sur tout ce qu’ils auront pu voir, que ce soit dans les projections ou aux expos. Heureusement que ces dernières ont été limitées. »

Sous amphétamines

Pour attirer encore plus de monde (soit une douzaine de personnes tout au plus, et espacées en raison du virus) sans avoir à leur forcer la main, l’équipe du festival a su voir encore plus loin que jamais. Il y a donc, dans les expos, des projections en continue de gifs, ces petites vidéos qui tournent en boucle sur Internet, montrant des chatons ou des personnages de pop-culture. A horaires fixes, il y a même eu possibilités pour les visiteurs (quand ce n’étaient pas les étudiants) de s’essayer aux arts visuels. Avec les conseils de vidéastes et de leurs matériels, les visiteurs enfin, ont pu  réaliser une courte séquence avec des effets spéciaux comme s’ils étaient sous amphétamines, comme les pros. Des simulations de bars ouverts ont réussi à attirer jusqu’à quinze personnes, apogée du festival.

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