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Après trois ans de coma dans l’Intercités Paris-Clermont, il se réveille à mi-parcours

Il y a trois ans, Ferdinand Ferreol tombait dans le coma à bord de l’intercités Clermont-Paris après avoir mangé un sandwich SNCF pain nature / salade. Lorsqu’il se réveille hier, il découvre avec soulagement que son train n’est qu’au niveau de Nevers.

« Au début, je n’étais pas inquiète pour mon Fernand car les retards sont habituels sur cette ligne, mais il est vrai qu’au bout de deux ans et demi, j’ai commencé à trouver le temps long. », raconte Lucette, sa femme, interrogée en gare de Clermont ce matin. Lucette prend cette nouvelle avec philosophie : elle avait vécu une expérience similaire en 2015 où elle avait mis plus d’un an et demi pour faire le trajet Clermont-Aurillac suite à une panne de la motrice dans le tunnel du Lioran.

Un coma passé inaperçu

Le coma de Ferdinand n’a été remarqué par aucun passager ni aucun personnel SNCF. « Vous savez, ce n’est pas une surprise : sur ce genre de ligne, avec les restructurations budgétaires et faute de clients, aucun contrôleur ne passe dans les wagons », explique, fataliste, Julien Cabanne, secrétaire régional de la CGT Cheminots.

Geste commercial de la SNCF

Pour se faire pardonner de ce léger retard, la SCNF a proposé, après négociations, de faire un geste commercial et d’offrir un bon de réduction de 5€ au couple pour un futur trajet Clermont-Ekaterinbourg. Plus de peur que de mal donc pour Fernand et Lucette qui attendent avec impatience l’arrivée du Paris- Clermont prévu pour Noël (sauf retard occasionné par le mouvement social du 5 décembre).

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