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Référendum : 3% des Auvergnats pour la conservation de l’Allier en Auvergne. Un score suffisant.

Suite à un référendum, commandé par la région AURA et sponsorisé par la Mentable,  3% des Auvergnats sont pour le maintien de l’Allier dans leur région. Un score inattendu, dépassant de loin les annonces d’un score autour de 0,1%.

« Je suis scotché ! Je me demande encore qui sont ces 3% ! » déclare Gilbertin Gneugneu, habitant de Pont-du-château, et le premier à avoir émis l’utilité d’un sondage sur la question. « Nous étions persuadés qu’on allait enfin offrir l’Allier à la région Centre-Val-de-Loire ! » s’exclame-t-il en reprenant du rouge. L’homme est abattu : « On va encore se farcir des Bourbonnais pour les années à venir! » Pour M.Balthazar, patron d’une distillerie à Hérisson (Allier), ce sondage n’avait de toute façon aucun sens : « Vous voulez un verre de whisky ? « , nous propose-t-il, avant de philosopher : « Auvergne ou pas, notre département est toujours à la pointe de l’isolement et du manque de fun. Pourquoi croyez-vous que j’ai lancé une distillerie ? »

L’Allier restera en Auvergne

Heureusement pour les Bourbonnais, ils ne seront pas rattachés à l’horrible région Centre-Val-de-Loire. En effet, il fallait atteindre un score inférieur à 1% pour que l’Allier quitte l’Auvergne. Un score que tout le monde attendait. Les estimations portaient les intentions à 0,12% des votants pour le maintien du département. Ce sont finalement les Bourbonnais, qui avaient injustement le droit de vote, qui ont fait pencher la balance.

Les Bourbonnais étaient partagés

Les habitants de l’Allier se sont peu rendus aux urnes. Avec un taux de participation de 12%, le sondage n’a pas déplacé les foules. « On va pas voter pour des conneries pareilles », témoigne Lucette Machinegun, de Moulins.  Toutefois, sur les 12% de votants, 47% étaient pour le maintien de l’Auvergne et 53% contre. Ainsi, ce sont bien ces 47% qui ont permis le maintien inespéré de l’Allier en Auvergne. Interrogés, les votants ne semblent pour autant pas satisfaits. Francis Ostère, de Montluçon témoigne : « Quelqu’un re-veut des chips? ». Son voisin, Albert Brubru affiche une mine tristounette : « 3%… J’ai encore l’impression qu’on se moque de nous » lance -t-il à nos journalistes.

 

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