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Clermont-Ferrand : la gratuité des impôts à l’étude

«De plus en plus de clermontois demandent l’asile fiscal dans des communes rurales du département, il faut stopper l’hémorragie», dénonçait hier encore Jean-Pierre Brenas, leader de l’opposition au conseil municipal de la ville et à Clermont Auvergne Métropole.

Au moment où on parle de la suppression de la taxe d’habitation, de grand stade, de gratuité des transports publics, l’inquiétude grandit chez les contribuables. Ceux qui paient des impôts craignent de se retrouver sur la paille. Crésus Riposth, chirurgien, explique son départ : « Le foot est un sport de prolétaires. Quant au tram, Dieu me préserve de voyager avec des gens de gauche. J’ai donc décidé de déménager à Nébouzat».

Le service comptable de la mairie de Clermont anticiperait déjà une baisse des recettes de 47% pour 2019 liée au départ des trois plus grosses fortunes de la ville. Alors que Nébouzat prévoit, comme d’autres communes accueillants les exilés, de financer un golf et un luxueux centre de remise en forme.

Pour stopper la fuite des capitaux et surtout éviter que le centre névralgique de l’Auvergne se déplace à Nébouzat, Olivier Bianchi et Jean-Pierre Brenas se sont mis d’accord pour étudier la gratuité des impôts. Les pistes de financement de la vie publique seraient Euromillions et un casse pour récupérer les planches à billets de la toute proche Banque de France.

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