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On a testé pour vous : Le plateau du Guéry

Une randonnée testée par Terry Toirachié

Quatrième volet d’une longue série : « récits de rando » avec des propos subjectifs et de mauvaise foi, mais toujours avec une fin heureuse !

Entre la pâle beauté du lac et l’austérité des champs percés de crocus colorés, la randonnée du plateau du Guéry est avant tout une escapade nature en plein coeur du Massif du Sancy. Le sentier offre la possibilité de gravir la Banne d’Ordanche et monte au Puy Gros. La randonnée est ainsi ponctuée de superbes vues à 360° sur le Sancy, le Cantal et la Chaîne des Puys.  Afin de vous faire profiter de cette belle aventure, je me suis laissé porté par la montagne et ai pris pour vous les meilleures photos. Récit d’une randonnée à faire et à refaire, ou pas !

Parti avec des amis, je prépare crème solaire, sac à dos et appareil photo. Nous nous garons au parking du Guéry, à quelques mètres du magnifique lac. Nous longeons l’étendue d’eau calme et ses alentours marécageux  sur un petit sentier de bois. Ici la faune et la flore sauvage s’expriment pleinement. Nous ne sommes pas au bout de nos surprises.

 

 

 

Après une petite ascension et des passages dans les bois, nous longeons des routes en terre aménagées. Gare à celui qui défierait les palissades du Sancy, dressées judicieusement aux endroits les plus nobles.

 

 

 

 

Sur le plateau, la vue est dégagée et superbe. L’air est pur, les cimes se détachent à l’horizon telles des silhouettes d’argent tapissées de neige éternelle. On sent renaitre la végétation. Entre les mottes d’herbe sèche s’extirpe la bruyère et surgissent les jonquilles. J’immortalise l’instant.

 

 

 

 

 

Alors que nous approchons de la Banne d’Ordanche, le paysage se transforme, les traces de vie disparaissent, la végétation devient de plus en plus sauvage. Rapidement, nous nous sentons seuls au monde.

 

 

 

Sur la route, une sorte de chörten local nous oriente. Il faut suivre la direction indiquée par le morceau de ciment le plus éminent.

Nous sommes ravis d’être tombés sur ce panneau mêlant patrimoine naturel et magie de l’ancien temps.

 

 

 

 

 

 

Enfin nous avons vue sur la Banne d’Ordanche, reconnaissable entre mille, belle et majestueuse, rocailleuse et secrète. Nous nous empressons de prendre des photos avant de gravir son sommet.

 

 

 

 

De retour de la Banne, nous nous dirigeons vers le Puy Gros. Hélas, nous nous perdons, la faute à un poteau de bois détruit et un trait vert dissimulé sur un rocher perdu dans les hautes herbes. Alors que nous descendons la lande et commençons à emprunter les bois, inquiets, nous trouvons enfin un panneau. Celui ci nous indique que tous les chemins mènent à Rome. Nous décidons, après une concertation de deux heures, de nous rendre à Rome.

 

 

 

 

Enfin nous retrouvons le sentier. Nous sommes sur la bonne voie, nous apercevons le lac de Guéry.  Stupeur, une pancarte neuve nous fait découvrir que le sentier d’un mètre de large que nous empruntions n’était qu’à usage piétonnier. Mes amis qui voulaient refaire la balade en Lada sont abattus.   Nous longeons, déçus, les abords d’eau douce.

 

 

 

C’est l’arrivée ! Après avoir soufflé, nous décidons de nous installer à une table de l’auberge du Guéry, face au lac.

D’ici, la vue est sublime. En repartant, nous prenons un dernier cliché des monts du Sancy, comme souvenir de notre long périple.

 

 

 

 

 

Notre équipée s’est bien terminée, mais nous restons sur notre faim.  Nous avons l’impression d’avoir bien marché sans pour autant tout avoir vu. Une amie me dit que son portable a pris d’autres photos. Et là surprise, des images étranges de montagnes avec de la neige s’affichent à l’écran. Je décide d’en poster une, perplexe, n’ayant pourtant nul souvenir d’un tel panorama.

 

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