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Des députés, victimes de leurs bas salaires, mendient dans la rue.

Les rumeurs d’une députée LREM qui déclarait devoir manger plus de pâtes à cause de son salaire laissaient perplexes. Elles ont été suivies hier d’une déclaration confirmée d’une autre députée LREM, qui regrette qu’elle et son mari doivent se retenir d’acheter une Porsche Cayenne à cause des « réflexions malveillantes ».  Là encore, beaucoup de citoyens et de médias ont crié à l’indécence. Et pourtant…

Si le salaire d’un député peut paraître considérable (5189€ + 5771€ de frais de mandat et les transports gratuits), un groupe de députés LREM, suivi de quelques députés d’autres partis, ont lancé un appel auprès d’associations caritatives.  En effet, plusieurs élus de l’hémicycle ont vu leur rythme de vie grandement changé depuis leur élection. Certains, habitués à des rémunérations plus honorables, ont dû faire des économies mais aussi emprunter. Les plus défavorisés en sont même réduits à la mendicité !

« C’est terrible », explique une députée LREM, « Nous avons honte d’aller aux soirées privées, nous avons peur d’être jugés sans robe de couturier et sans caviar à offrir… Un député du même groupe nous confie « Les pauvres ne peuvent pas comprendre la douleur d’avoir été riche et de devenir moins riche, c’est humiliant..  »  Un député Les Républicains compatit pour ses camarades : « La vie de député est difficile, il faut se sacrifier, abandonner tout privilège, et même parfois retourner dans les profondeurs. » L’homme fait allusion aux quelques députés qui mendient devant le Palais Bourbon et dans les quartiers proches.  « Parfois, un sénateur nous donne un petit billet de 50€, mais c’est rare », explique un député PS. « Généralement, personne ne nous considère, on gagne quelques centimes, juste assez pour s’offrir une baguette mais pas de beurre « .  Un député FN, sinistré par la pauvreté au bord d’un trottoir, témoigne : « Avec les emplois fictifs européens, le parti reverse un peu d’argent et on arrive à grappiller quelques euros pour subsister. » Heureusement, quelques députés s’entraident.  Un député du groupe France Insoumise recompte les pièces dans sa casquette. « Par chance,  j’ai croisé François Ruffin, il m’a donné 3€, je vais pouvoir acheter de la Villageoise pour Noël  »

Une solution devra être trouvée. Le gouvernement et le président, Emmanuel Macron, réfléchissent à un plan d’urgence pour une revalorisation des salaires.

 

 

 

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