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RANDO. On a testé : Le Puy de Dôme

Une randonnée testée par Terry Toirachié

Deuxième volet d’une longue série : « récits de rando » avec des propos subjectifs et de mauvaise foi, mais toujours avec une fin heureuse !

Plus qu’une rando, monter au sommet du Puy de Dôme est gravir un éminent symbole, le coeur du pays, le centre de toutes les attentions. Grand site de France, candidat à l’UNESCO avec la chaîne des Puys, le Puy de Dôme n’a jamais été aussi magnifié. Et que dire du Pannotragik des Dômes, l’atout charme qui sublime la montagne.  Je me suis laissé embarquer dans cette odyssée mythique, où se mêlent nostalgie et avant-garde. Récit d’une randonnée à faire et à refaire, ou pas !

 

L’ascension du Puy de Dôme est une aventure futuriste, une pente qui dépasse le continuum espace-temps. Le Pannotragik des Dômes s’entend au loin. A pied, je poursuis mon chemin, encore ému par la simple vue de ces rails qui m’évoquent Blade Runner.

 

 

 

 

 

 

L’ascension offre en continu un panorama sur les lointaines terres du sud. Mêlant nature et science- fiction, l’aménagement du sentier fait de moi plus qu’un simple randonneur mais un aventurier du temps. Mon appareil capte une émotion.

 

 

 

Dressées ici comme un défi des héros grecs, les marches modernes du Puy de Dôme annoncent l’arrivée.

 

 

 

 

Le sommet est à la hauteur de mes espérances, avec une vue superbe me rappelant le centre de Baïkonour et les chantiers de reconstruction du Havre au début des Trente Glorieuses.

 

 

 

 

Je m’intéresse de plus près à ce complexe futuriste perché à la plus haute cimes de Puys. C’est un peu comme dans un rêve où je parcoure les pages d’E.P. Jacobs et ces récits fantastiques. Je suis le Mortimer auvergnat, la pipe, le whisky, les habits, l’accent et le charisme en moins.

 

 

 

 

La vue depuis la hauteur est magnifique. Je contemple un passé oublié le long des sentiers d’asphalte. Nouveau royaume du béton armé, le Puy de Dôme a pleinement pris conscience de sa nouvelle dimension. Même la signalétique est en ciment.

 

 

 

 

 

 

Tout n’est pas que teinte grisâtre. Une avancée novatrice surplombe le massif, et me permet d’admirer les rails et les extensions lointaines de la ville de Clermont.

 

 

 

 

Dans l’imposant complexe du Grand Site de France, des stèles commémorent l’âge de la pierre nouvelle. Alors je comprends tout. Au panneau « urbanisme », je fais enfin le lien entre la minéralisation de la ville de Clermont-Ferrand et le nouvel aménagement du Puy de Dôme.

 

 

 

 

 

Il est temps pour moi de rentrer. Avant de quitter le site, je prends en photo-souvenir un rare coin de verdure.

 

 

 

 

 

De retour au parking, j’ai vaguement l’impression que quelque chose m’a échappé, comme s’il manquait des éléments à cette promenade que je n’avais pas cités. J’ai l’impression de n’avoir vu que la surface immergée de l’iceberg. En fouillant dans mes archives, je retrouve des photos de l’ancien temps, mais toutes fort éloignées du sommet, comme si la montagne était plus belle à regarder avec recul, en toute saison et en toute occasion…

 

 

 

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