Les récentes tensions politiques entre la France et l’Italie ont particulièrement touché l’Auvergne. Clermont-Ferrand a demandé hier le retrait de son ambassadeur à Rome. Conséquences des désaccords, l’Auvergne a annoncé un embargo au parmesan. Les Italiens ont riposté.
« On ne va pas se laisser faire ainsi. Fini le parmesan dans nos assiettes ! » grogne Bruno Faure, président du conseil départemental du Cantal et l’un des artisans de l’embargo. Pour l’homme politique, les Italiens méritent d’être sanctionnés pour leurs critiques. « Quoi de mieux que de cibler le parmesan, un fromage très largement exporté vers la France. Je suis sûr que l’on va vraiment leur mettre un coup ! » s’emporte Bruno Faure. Son rival, le premier ministre italien Giuseppe Conte n’a pas été sans reste : « Ma ! Puisque c’est comme ça, on va bouder leur saloperie de cantal vieux à ces vendeurs de charbon! »
Un impact ridicule
Selon les experts, cet embargo pourrait avoir des effets minimes. « La consommation de parmesan dans le Cantal est proche de 15 g par an pour tout le département, et la consommation de cantal en Italie est estimé à 23,7 g pour toute la population du pays », nous précise le spécialiste de l’import/export de fromages, Martin Chizkayke. Ces embargos pourrait cependant avoir le mérite de faire parler d’eux, même si hélas, ils pourraient décrédibiliser complètement leurs auteurs…
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