Faute d’argent, le Festival du Court Métrage de Clermont-Ferrand ne proposera…. qu’un seul court-métrage

En raison des coupes de subventions de la région AURA, le festival du Court métrage de Clermont-Ferrand ne proposera qu’un court métrage.
L’ombre de Laurent Wauquiez plane encore sur la région AURA. Bien qu’il ne soit plus président, l’homme a incité à la baisse des subventions pour le festival international de Clermont-Ferrand. « Olivier doit arrêter les conneries avec cet évènement woke où on voit des documentaires sur des pays que personne ne connait. », s’est notamment emporté Wauquiez en conférence de presse. Ainsi, le festival ne recueillera cette année que la somme de cinq centimes pour organiser l’évènement et payer tous les agents, artistes, ouvriers ou jurys chargés du festival. « Lolo abuse complètement. Il faut qu’il arrête de croire que la culture s’arrête à la fête du foin à Tarare », s’est emporté quant à lui l’édile de Clermont Olivier Bianchi.
Un festival résumé à un film
Faute de budget, le festival cette année ne proposera qu’un seul court-métrage. « Il a été particulièrement difficile à choisir, il a fallu faire un choix ultra cornélien », explique l’un de jurés du festival, l’artiste moldave Foutaj Deguel. Le film en question sera diffusé vendredi à la maison de la culture à 19h30. Il s’agira d’un court métrage « Labo » de 48min, de réalisation biélorusso-paraguayenne, et nommé « Paradis ontique évanescent ». Les spectateurs auront la chance de voir un point noir sur fond blanc se déplacer lentement sur une ligne imaginaire tout en écoutant un fond sonore déprimant de violon. Cette œuvre poignante permettra idéalement de lancer et de clôturer ce beau festival. Plus de 160 000 personnes sont attendues dans la salle. Il faudra se serrer un peu.