Mauriac : la commune accueille un nouveau bourreau, un métier en plein essor dans le Cantal

Signe d’un renouveau du métier de bourreau dans le Cantal, une personne de ce corps de métier a été recrutée par la mairie de Mauriac.
Fripoutin Tabasse est un homme heureux. Il vient d’être recruté comme bourreau professionnel dans la petite bourgade de Mauriac dans le Cantal. « Je suis trop honoré. Je ferai de mon mieux et j’espère que la population sera contente de mes offices », a-t-il réagi. Depuis plusieurs semaines, la commune cherchait à redynamiser son centre-ville avec des activités. Par ailleurs, il fallait trouver quelqu’un pour réguler la petite criminalité (voiture mal garées, volets à demi-fermé, crotte de chien sur le trottoir…). « Nous espérons qu’il va à la fois ramener l’ordre et permettre un peu de divertissement. Les gens ont besoin d’activités », a expliqué le maire.
Le boom des bourreaux en vie rurale
Sur ces dix dernières années, le nombre de bourreaux dans le Cantal est passé de 12 à 187. On assiste à un véritable boom. « La population est friante des exécutions à la hache, à l’épée ou via l’écartèlement. Il faut dire qu’en basse saison, on s’ennuie beaucoup », témoigne un agriculteur du Cézallier. Les bourreaux ont permis un véritable renouveau dans les petits bourgs. « La dernière fois, j’ai assisté à une décapitation pour un non respect de limitation de vitesse. Le bourreau a fait ça très bien, et il a même plaisanté. C’était très amusant », raconte une habitante comblée. A ce rythme, le Cantal pourrait compter un bourreau par commune d’ici 2030. Cette mode soudaine pourrait désormais gagner la Haute-Loire ou encore les Combrailles, où les locaux exécutent encore eux-mêmes les tout venants, sans toutefois se fier à une loi quelconque.