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Clermont Capitale Européenne de la Culture 2028: Un spectacle de danse contemporaine pour les quartiers défavorisés.

Dans le cadre de la candidature de Clermont comme capitale européenne de la culture 2028, un spectacle d’art contemporain sera organisé à destination des précaires.

Ce jeudi aura lieu dans tous les quartiers défavorisés de la métropole un spectacle de danse contemporaine organisé par l’artiste moldave Zhòu Dewi, auteur, réalisateur, écrivain, titulaire d’un doctorat en philosophie conceptuelle de l’esprit des êtres et joueur de flûte à bec.Il s’agit d’un spectacle éblouissant, reprenant les plus grandes heures de l’histoire dans un flot de paroles insoutenables de l’artiste, dans divers borborygmes. Un mélange savant d’art et de philosophie conceptuelle qui porte un regard acerbe mais aussi aigre-doux sur la réalité, le conceptualisme manichéen, et surtout sur l’universalité culturelle dalidiste (permettez moi ce néologisme) pensée comme un tout ambiant et radiant.

« Culturer les pauvres »

Durant la performance, l’auteur s’appliquera des excréments de chèvre dans ses orifices, habillé de feuilles d’acacia de l’Hymalaya, tout en interprétant un mégamix de rires de Laurent Baffie couplés à un discours de Nelson Mandela sur un fond sonore musical de Francis Lalanne. Avec un néologisme volontairement provocateur, l’homme explique sa démarche : « Mon objectif, c’est de culturer les pauvres, car un pauvre c’est comme une gland inculte qui, à la rosée du matin, peut donner des pousses si on l’arrose de culture, de dualisme expressionnel, puis qui donne un grand chêne dont les feuilles sont tant de pages pour l’histoire de l’être humain, pour la vie. J’espère que ma danse hypnotique va créer les germes de leur avenir. », signale l’artiste, questionné sur sa démarche.

Pousser à l’achat de stickers

L’association Clermont Capitale 2028 nous a aussi expliqué le choix de cet artiste (demeurant à Paris) et de cet événement: « La population n’a pas été assez intégrée dans le processus de la Capitale Européenne de la Culture. Cela ce voit par le peu d’engouement dont ils font part, et il est difficile pour nous de le comprendre. Nous espérons qu’en leur donnant directement de la culture chez eux ils soutiendrons aussi le projet et achèterons nos stickers. Nous avons aussi tenté d’organiser cet événement dans les Combrailles (car la candidature inclut tout le Massif), mais c’était finalement trop cher de 20 000€ de plus pour aller cultiver des bêtes sauv… pardon, les Combraillés. »

 

 

 

 

 

Un article d’Occitanus Bruton

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