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Automne : Comment différencier un champignon d’un château d’eau ?

La pluie de ces derniers jours en Auvergne devraient permettre de repartir à la chasse aux champignons. Mais attention aux pièges.

Les promeneurs ramènent souvent par erreur un château d’eau à la maison au lieu d’un cèpe ou d’une chanterelle. Voici nos précieux conseils pour bien différencier un château d’eau en béton de douze mètres d’un champignon comestible :

1- Le château d’eau ne se cuisine pas. Contrairement aux idées reçues, le château d’eau n’est pas comestible. Sa chair trop ferme ne peut être ramollie efficacement. Les plats en sauce n’y feront rien. Tâtez du doigt la base du bâtiment et vous verrez aisément que cela n’est pas apte à la casserole.

2- Le champignon est caché dans les bois. Le château d’eau lui reste moins discret. Il s’expose souvent en plein champ et reste parfois visible à des kilomètres. Par ailleurs, le château se dissimule rarement derrière ou sous la mousse.

3- Les chasseurs tirent moins souvent sur les châteaux d’eau. Attention toutefois, cela est déjà arrivé. A Murat, il y a trois ans, un chasseur avait confondu un château d’eau avec un sanglier.

4- Le champignon dépasse rarement dix mètres. S’il existe quelques variétés géantes en Amazonie, le champignon d’Auvergne existe davantage à des petites tailles. Ainsi, si vous trouvez un champignon dans votre panier qui mesure entre deux et quinze mètres, reposez-le. Vous vous êtes trompés.

5- Le château d’eau ne pourrait pas empoissonner belle-maman. Si vous êtes fâché avec belle-maman, préférez une amanite phalloïde. Si vous ramassez par erreur un château d’eau, il est possible que belle-maman se doute de quelque chose et débusque votre tentative !

 

 

 

 

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