Clermont-Ferrand

La doyenne de l’humanité serait encore dans le train Paris-Clermont de 1912

Lucile Randon, doyenne de l’humanité âgée de 118 ans, serait encore dans le train Paris-Clermont parti en 1912.

La SNCF a avoué par communiqué qu’elle transportait encore dans le même wagon depuis 1912 la doyenne de l’humanité Lucile Randon. Cette dernière est partie de Clermont-Ferrand en 1912, à l’âge de 8 ans, pour rejoindre son oncle bougnat à Paris. Mais depuis ce jour, les divers travaux, les pannes et les imprévus ont condamné Lucile à demeurer dans son wagon, voyant les jours s’écouler lentement. La SNCF s’excuse pour ce léger retard et assure que le train, au niveau d’Orléans, devrait arriver rapidement, d’ici quatre ou cinq ans. Durant tout ce temps, les agents de la SNCF ont tenté de moderniser le train, et ont eu le temps de changer les équipements, dont les sièges, car le train restait constamment à l’arrêt au milieu d’un champ.

Seule survivante

La doyenne se confie sur cette drôle d’aventure : « J’ai vu beaucoup de contrôleurs et de cheminots se succédé. Beaucoup sont partis à la retraite, je les voyais quitter le wagon à l’arrêt. Et puis j’ai vu tous les passagers mourir, un à un. La seule chose qui n’a pas changé ici, c’est la taille des sandwichs qui mesurent toujours un centimètre d’épaisseur », narre-t-elle, pleine d’émotions. Les médecins pensent que la longévité de Lucile est liée à la monotonie des paysages et à l’eau plate servie par les contrôleurs. Un modèle donc à suivre pour les autres passagers…

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