Un trésor légendaire découvert dans la tour de Montrognon, à Ceyrat
C’est durant une petite promenade bucolique et dominicale que M. René-Adrien Grubon se rend à la ruine de Montrognon, à Ceyrat. Et c’est presque par hasard qu’il fit une des plus grandes découvertes de notre époque.
C’est après une dispute avec une habitante de la commune de Ceyrat qu’il tentait de séduire et qui lui dise d’aller siffler là-haut sur la colline que le puydedomois M. Grubon s’est rendu sur la colline de la tour en sifflant. Et c’est en arrivant aux ruines que la révélation se fit. La découverte par hasard d’un véritable et authentique trésor médiéval. Mais pour M. Grubon, cela n’est au final pas dû au hasard.
Destiné pour ça
« Il faut savoir tout d’abord que je suis un descendant de Jacques de Molay », précise M. Grubon. « Vous savez, le dernier maître de l’Ordre des Templiers qui a été brûlé par le roi Philippe le Bel en 1314. Alors la filiation est un peu floue, mais il avait beau être un moine guerrier, il restait un homme. Et puis il a dû voir une belle femme, et… bref ! En tout cas je descends de lui. J’arrive donc à la tour, et là, paf ! La vision ! Je le vois ! Le trésor des Templiers, là ! »
Un grand coup de bol
Pour le riverain, il n’y a pas de doute. Ce trésor était destiné pour lui et lui revient pleinement. « Alors premier arrivé, premier servi, hein ? Et après tout, ça me revient bien de droit tout ça. Un beau coffre en bois avec les armoiries du Temple et dedans, des pièces d’or reluisantes et des parchemins d’authenticité ! », lance-t-il, euphorique, devant les journalistes.
Mais des laissés pour compte
La joie de M. Grubon pourrait être de courte durée. En effet, la gendarmerie de Ceyrat a ensuite enregistré une main courante de la part d’un animateur du centre de loisir. « J’avais mis en place une chasse au trésor pour les gosses et mon coffre s’est fait embarqué, mais c’est pas vrai ! Si je tenais le con… »
Écrire une main courante avec la phrase « si je tenais le con » sans être ni féministe, ni être suspicieux, je trouve là matière à passer au moins quelques heures en garde à vue, que fait la gendarmerie, que fait la justice.
Et nous les enfants de Ceyrat des années 65 qui cherchions un veau d’or? On nous aurait menti? Le garde champêtre de l’époque, Monsieur Collanges et son chien coquine ont su calmer nos espoirs de devenir riches et célèbres.
Vous avez raison il fallait évidemment rédiger en écriture inclusive : « si je tenais l.e.a çon.ne ».