Société

Corrèze : une locale songe à élever des loups

Simonette-Adélaïde Frabou est une des rare témoins à avoir aperçue le loup sauvage rôdant dans la campagne. Une expérience qui l’aura marqué et inspiré sur bien des points.

Assise dans sa chaise à bascule et une tasse de verveine en main, Mme Frabou vit plutôt isolée du village le plus proche à cinq jours de marche. C’est dans la soirée du 4 décembre que l’animal s’est fait apercevoir. « Je regardais un épisode inédit de Derrick quand j’ai entendu gratter à ma porte. Je suis allé voir et il était là. Grand, beau et fier, prêt à me sauter dessus, dans toute sa splendeur. Et ça m’a stupéfait. C’était la première fois de ma vie que je voyais enfin le loup ».

Et puis toute la meute

Tel un petit chaperon rouge des temps modernes, Mme Frabou a tout de suite su comment réagir devant cet imposant prédateur. « Tout d’abord, il est venu de lui-même se nicher dans mes mains, puis il s’est mis à renifler partout. Il dégageait une forte odeur animale, à la fois sauvage et attirante, comme une invitation à le suivre pour s’en imprégner. C’est d’ailleurs ce que j’ai fait ». Ensuite de quoi, d’autres loups sont sortis des bois et ont rejoint leur premier congénère. Au petit matin, Mme Frabou n’était plus la même. « Il n’a pas été le grand méchant dépeint dans les contes, bien au contraire ! Et je pense que je vais me lancer dans un élevage de ces beaux animaux, il y a tant à apprendre et ils ont beaucoup à apporter ».

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