Commémoration du 11 novembre : les derniers poilus retrouvés à La Tour d’Auvergne par des archéologues.
Des poilus ont été retrouvés vivants et en bonne santé à la Tour d’Auvergne, dans le Puy de Dôme, en Sancy Artense.
On pensait depuis longtemps que les poilus n’étaient plus de ce monde. Le dernier survivant français de la Grande Guerre, Lazare Ponticelli, s’était en effet éteint en 2008, à l’âge de 110 ans. Mais des archéologues ainsi que plusieurs membres de notre rédaction sont parvenus à retrouver plusieurs dizaines de poilus, vivants, dans le village de la Tour d’Auvergne, une commune reculée du Puy de Dôme.
« L’histoire mémoire »
L’historien français spécialiste de la Première Guerre mondiale, Nicolas Beaupré, ancien enseignant à la faculté de Clermont, est particulièrement heureux de cette découverte : « La mémoire va de nouveau se confronter à l’histoire dans un moment unique. Cette trouvaille est incroyable. Des poilus encore vivants, c’était inespéré ».
Un lieu coupé du monde
Pourtant, les mauvaises langues rappellent que la Tour d’Auvergne n’est qu’un lieu perdu, coupé de la civilisation et que le caractère poilu de ses habitants n’est probablement pas dû à leur inscription dans la Grande Guerre. Ces individus peuvent-ils être réellement considérés comme des « Poilus » ? L’archéologue et expert juridique, Biwoin Gétébé, justifie : « Tant qu’ils ont du poil, c’est légal ». Un argument crédible qui devrait bientôt faire de la Tour d’Auvergne un nouveau lieu du tourisme de mémoire en France.
La Tour d’Auvergne nouveau lieu de recueillement
La commune jusqu’à alors était très peu connue comme lieu de rassemblement du tourisme de mémoire. Yannick Tournadre, le maire, se félicite de la nouvelle dimension que prend son village : « On était jusqu’ici connu pour la fête de la pomme pas mûre et le festival de l’accordéon désaccordé, on est fier d’être devenus enfin des héros nationaux ».
