Développement durable : Cosne-d’Allier recycle les pets de ses habitants dans un projet d’éolienne
Marie Carré, la maire de Cosne-d’Allier, a lancé un projet de développement durable où les éoliennes fonctionnent avec le souffle des pets de ses habitants.
Le projet peut faire sourire, prêter aux moqueries, sembler être une blague grossière qui réveille l’esprit pipi-caca des plus petits. Pourtant, il ne s’agit pas d’une farce. La commune a véritablement lancé la construction de six éoliennes « à flatulences », qui fonctionneront avec la simple énergie des pets de tous les habitants. Ces derniers, consultés depuis dix mois, ont accepté l’idée et sont prêts à jouer le jeu. « Oh j’espère que personne ne m’entendra, mais si cela peut aider à fabriquer de l’électricité », raconte Simone Duplou. En effet, si les six éoliennes fonctionnent simultanément, elles pourront alimenter en électricité la moitié de l’Allier.
L’arrivée enfin de l’électricité
Il faut dire que cette innovation majeure sera particluièrement bien accueillie dans une contrée où l’on fonctionne à la bougie et la lampe à pétrole depuis déjà 200 ans. Le sacrifice demandé reste modeste et la technologie est innovante. « Des tuyaux géants sont installés chez chaque habitant. Quand ces derniers ressentent un besoin, ils vont jusqu’au tuyau. Les flatulences sont alors mises sous pression, associées, puis propulsées jusqu’à l’éolienne, qui double sa production en plus du vent ordinaire », explique l’ingénieure et auteure du projet, Josmet Anne.
Reste désormais à savoir si les habitants appliqueront bien les consignes à la règle, car en cas d’échec, Cosne-d’Allier pourrait devenir également la commune la plus nauséabonde de France.