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La commune de Langeac se déclare officiellement neutre vis-à-vis du conflit israélo-palestinien et refuse de prendre parti.

La commune de Langeac (Haute-Loire) a décidé de se déclarer neutre face au conflit israélo-palestinien actuel. Cette position a fait réagir la communauté internationale.

Langeac va-t-elle devenir la nouvelle Suisse du XXIème siècle ? La commune a décidé de ne pas prendre position dans le cadre du conflit israélo-palestinien. Longtemps harcelée par les grandes puissances comme les Etats-Unis, le Royaume-Uni ou encore Brassac-les-Mines, la municipalité ne savait sur quel pied danser et voulait éviter de choisir un camp qui conduise à la polémique. En choisissant la neutralité, Langeac risque d’être critiquée pour son manque d’engagement, mais devrait éviter beaucoup d’ennui.

Coup de fil de Netanyahou

Gérard Beaud, le maire, a reconnu avoir déjà eu des coups de fil du Hamas mais aussi du premier ministre israélien Benyamin Netanyahou qui l’a quelque peu menacé. « Je suis très embarrassé. On s’est attirés les foudres de la Palestine et d’Israël, mais le conflit est tellement complexe que l’on n’a pas voulu prendre de risque », reconnaît M. Beaud. Par ailleurs, les Etats-Unis, par l’intermédiaire de Joe Biden, ont déclaré « avoir bien entendu la décision de Langeac et expriment désormais leur réserve sur cette neutralité ».  A court terme, la tension pourrait s’accroitre sur la commune. Pourtant, les habitants, à l’instar de Dédé, consommateur quotidien au bar chez Lucette, se veut philosophe : « Israélo-machin, c’est où ? Tant que j’ai ma bière, moi le reste… » Des arguments de poids qui devraient peut-être aider à relativiser la situation.

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