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Tolérance : les librairies auront le droit d’être reconverties en points relais pour les livres Amazon

Le gouvernement a tranché : après protestations, les librairies pourront quand même ouvrir, mais seulement pour des livraisons Amazon.

« Il faut donner une chance, même aux plus petits, de telle sorte qu’ils fassent aussi vivre les grands », a annoncé, plein de paternalisme, le premier ministre Jean Castex. Il propose ainsi aux petites librairies de rester fermer et ne pas vendre le moindre produit de la boutique, mais, en contrepartie, s’engage à ce qu’elles servent de points relais pour les colis Amazon, dont les livres ! Les clients pourront ainsi récupérer leurs produits préférer tout en faisant l’économie (rappelons toutefois qu’Amazon paie peu d’impôts en France…).

Un centime par colis

Les libraires devraient tirer profit de ce système selon le gouvernement et Amazon. En effet, pour chaque colis réceptionné et distribué, le libraire devrait toucher un centime d’euros. « Mis bout à bout, on peut arriver à un euro par jour. C’est peu mais non négligeable », a déclaré le ministre de l’économie Bruno Lemaire. Quant à eux, les libraires ont fustigé un véritable « foutage de gueule ». L’un d’eux, libraire à Clermont-Ferrand nous confie même : « Si franchement je reçois un livre venu d’Amazon, je le crame, et je donne les cendres au client ». L’ambiance promet d’être bon enfant.

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