Olivier Bianchi porte plainte contre la marque de tampons hygiéniques O.B pour l’emprunt illégal de ses initiales
La marque de tampons hygiéniques O.B se serait illégallement servie des initiales du maire de Clermont-Ferrand, Olivier Bianchi. Ce dernier a attaqué en justice.
« C’est absolument scandaleux. Je ne vois pas pourquoi mes initiales seraient assimilées à une marque de tampons hygiéniques. C’est blessant et inapproprié », a lâché, agacé, le maire de Clermont-Ferrand devant les journalistes. L’homme a ensuite dit qu’il attaquait devant la justice la marque, dont les tampons se vendent déjà par milliers dans toute l’Europe. Pourtant, l’entreprise se défend et explique qu’il s’agit d’une coïncidence. « On n’a jamais voulu faire de lien avec le maire de Clermont. C’est sûrement un malentendu », argumente son PDG.
Béton plutôt que tampon
La loi ne prévoit pas de chef d’inculpation pour une marque qui reprendrait les initiales d’une célébrité. Olivier Bianchi devrait donc avoir du mal à remporter le procès. Conscient des difficultés, l’homme a tenté de proposer à la marque O.B d’autres noms comme « Brenas Discrète » ou « Faidy intimate », mais sans succès. Un pourparler est aussi en cours pour renommer O.B une entreprise de fabrication de béton, à la Roche-Blanche. Une association qui serait probablement plus crédible.
D’après une idée originale de notre collaboratrice Anne Fesskler