Le Royaume-Uni avait un pied dehors et un pied dans l’Europe. Dès aujourd’hui, ça sera l’inverse
L’enquête La Mentable ne laisse plus de place au doute. Le Brexit aura bien un effet sur les Britanniques. Celui-ci devrait en effet créer une situation identique à ce qui existait avant le Brexit : un vrai chamboulement.
« Nous ne voulons pas de l’Europe, mais un petit peu, à petite dose, mais pas trop non plus », explique concrètement Johnson Cleese, un londonien en vacances à Paris. Pour lui, le Brexit est une bonne chose mais pas trop. « Je pense que nous aurions dû négocier pour rester ou ne plus rester, mais pas tout à fait comme çà. En tout cas, nous avons bien fait de ne pas négocier pour le faire ensuite », clarifie le touriste anglais. Ces propos permettent de mieux saisir l’état d’esprit des résidents du Royaume Uni.
Les bienfaits sans les inconvénients
La situation politique entre l’UE et la Grande Bretagne avant 2016 demeurait floue : les Britanniques recherchaient les bienfaits de l’UE sans avoir à en subir les inconvénients. Cette situation actuelle, qui devenait de plus en plus insupportable a été renversée lors du référendum de 2016. Désormais, les sujets de sa majesté savent ce qu’ils veulent : éviter les inconvénients de l’UE tout en en conservant les bienfaits. Un bouleversement idéologique complexe qui toutefois ne semble pas perturber tous les britanniques, à l’instar de Johnson qui conclut devant nos journalistes : « Le Brexit, c’est bien si on ne le fait pas, mais si on l’adopte, ca sera bien, à moins de ne pas l’adopter. »