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Cournon : Elle repart de NOZ avec 800€ d’achats inutiles

Une jeune habitante de Cournon d’Auvergne s’est rendue pour la première fois dans le NOZ de la zone artisanale. Bien qu’elle n’avait aucun besoin réel et aucun tempérament à la frénésie d’achats, elle est repartie avec plus de 800€ d’objets sans utilité. 

« Je ne sais pas ce qui m’a pris. Tout ce que j’ai mis dans ma voiture ne me sert à rien et ne présente aucun intérêt. Mais ce n’était pas cher… Bon j’avoue, je me suis peut-être un peu emportée », concède l’acheteuse, Sylvaine Crakaj, à la sortie du magasin. Parmi les articles trouvés dans les allées, on retrouve un décapsuleur fantaisie, une brûle-parfum, des paillettes pour bougies, un lot de serviettes de table imprimées, un dvd de Walker Texas Rangers ou encore une tasse blanche vierge de tout dessin.

Frénésie de l’inutile

Comme elle, des centaines d’acheteurs et d’acheteuses se sont fait piéger par le magasin. C’est notamment le cas de Roger Marmite, d’Orcet. « Je suis reparti avec un baromètre « vintage » et une horloge avec des motifs de palmiers. Quand je suis rentré chez moi, j’ai compris trop tard que j’avais dépensé inutilement mon argent »,  témoigne-t-il, amer. Cette frénésie de l’inutile semble gagner de plus en plus d’habitants, en quête d’objets dont ils se passeraient totalement.

Les scientifiques s’interrogent

« Il est réellement difficile de comprendre un tel phénomène », explique le chercheur du CNRS Gustave Sauzbarbekiou. « Moi même, lorsque j’ai mené l’étude, je suis reparti de NOZ avec une pot pourri senteur framboise et un lot de couvercles de pots de yaourt, je n’y comprends rien », avoue-t-il, visiblement gêné. Seule certitude des recherches actuelles : la capacité de l’homme à acheter n’importe quoi semble sans faille.

 

 

©wikipedia ©pxhere

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