Un milliardaire chinois dépose une offre d’un milliard d’euros pour acheter le Puy Mary
Le Cantal ne s’attendait certainement pas à cette nouvelle. Un milliardaire chinois, dont le nom est encore inconnu, souhaite acheter le Puy Mary, après être tombé amoureux « de cette superbe montagne enneigée ».
Il préfère rester anonyme, on le comprend. Tout le Cantal semble sous le choc de la nouvelle et plusieurs voix s’élèvent. « C’est du délire. On vend n’importe quoi aux chinois. Aujourd’hui le Puy Mary, et demain, ce sera quoi ? Le Massif Central tout entier ? », s’emporte Aldebert Rheta, habitant à Saint-Flour. Beaucoup en veulent notamment au réseau des Grands Sites de France (RGSF). C’est l’association qui a accepté l’offre d’un milliard d’euros. « C’est à peine croyable. Pourquoi cette vente soudaine ? », s’attriste Héléna Nanasse à Allanche.
L’association des Grands Sites s’explique
Le président du RGSF, Louis Villaret, a tenu à rassurer la population : « L’argent récolté ne sera pas inutile. Nous comptons dépenser le milliard d’euros dans la restauration de sentiers entre Brioude et le Puy, et espérons également installer une cabine téléphonique au Puy Griou ». Cette réponse semble pourtant ne satisfaire que peu de Cantaliens, et même plus largement d’Auvergnats. Certains soupçonnent le réseau de détourner l’argent. « Ils vont sûrement acheter du Saint-Nectaire en douce », confie Gisèle Depoulay, résidente de Massiac.
Un futur Las Vegas local ?
La plus grande crainte réside enfin dans l’avenir du Puy Mary. D’après plusieurs sources chinoises, le propriétaire compterait installer plusieurs casinos et un restaurant au sommet ; tous accessibles par un ascenseur géant creusé dans le volcan. Le col du Pas de Peyrol pourrait quant à lui héberger une douzaine d’hôtels de luxe. Cette valorisation du site naturel en un site de loisirs laisse songeur, même si le président du conseil départemental du Cantal, Bruno Faure, veut y voir quelques signes de satisfaction : « On aura peut-être trois ou quatre habitants de plus, c’est un début », a-t-il déclaré.
Est-ce le gag du siecle ?
On a bien vendu la tour Eiffel quelque fois.