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La place de Jaude interdite aux manifestations

Après les Champs Élysées, la place Pey-Berland à Bordeaux ou celle du Capitole à Toulouse, c’est au tour de la place de Jaude à Clermont-Ferrand d’être interdite aux manifestations.

La préfète du Puy de Dôme, Anne-Gaëlle Baudoin-Clerc, s’est voulue immédiatement rassurante : « Ce n’est pas une interdiction totale. » D’après elle, l’arrêté s’appliquera seulement les week-ends et concernera certes les Gilets Jaunes mais aussi tout ce qui pourrait leur ressembler : les poussins (y compris aux jaunes d’oeuf), le Pastis et le Ricard, les taxis new-yorkais, les citrons, les jonquilles (même si c’est la saison) et les bananes évidemment. « Nous ne souhaitons pas qu’une grenade explose sur un poussin, un accident est si vite arrivé », assure-t-elle.

Des interdictions prévues à la hausse

La Préfète a aussi menacé d’allonger la liste des interdictions dans les semaines qui viennent si le retour au calme se fait attendre : « S’il le faut, nous éclipserons le soleil. Nous sommes déterminés à sécuriser l’espace public, rien ne nous arrêtera ». L’heure est grave.

Vercingétorix perplexe

On peut penser que la célèbre statue du héros arverne n’est pas favorable à cette décision. Il est vrai que les divertissements sont rares sur la place. Elle craint par ailleurs, qu’en cas de victoire de l’équipe de rugby locale, l’interdiction soit étendue aux maillots des rugbymen et supporters. En plus d’être privée de drapeaux CGT, de Gilets jaunes, elle pourrait ainsi ne plus pouvoir brandir l’étendard jaune et bleu de l’ASM. Ce serait une catastrophe et un motif de dépression qui toucherait toute l’Auvergne, bien au-delà de la célèbre sculpture de Bartholdi.

 

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