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Puy-de-Dôme : les ronflements interdits entre 23h et 8h en raison de nuisances sonores

C’est l’été de trop. Ses canicules, ses fenêtre ouvertes à la ville comme à la campagne, et bien sûr tous les bruits qui vont avec.

Si en journée ronflements, mais aussi rôts et pets, sont couverts par les bruits du quotidien, il n’en est pas de même la nuit où le calme et la résonance diffusent et amplifient les bruits disgracieux.

Partout en France, les gendarmeries et commissariats ont enregistré cet été de multiples plaintes qu’ils n’ont pas pu traiter faute de législation adéquate. Le gouvernement connait bien le problème mais la question n’est toujours pas traitée à cause du puissant lobby des ronfleurs. Aussi le préfet du Puy-de-Dôme a pris les choses en main. Il sera désormais interdit de gâcher le sommeil d’autrui entre 23h et 8h.

Des habitants partagés

Pour Edmond, cette décision est sage. « J’attendais ça depuis ma première insomnie en 1984. Tout le monde ronfle dans ma rue. C’est celle qui jouxte les bars de la place Victoire. Mes voisins boivent en plus et, plus ils boivent, plus ils ronflent. » Mais pour Marie, cette décision est exagérée : « Moi j’ai failli divorcer à cause de ceux de mon mari mais, depuis que je me suis fait enlever les tympans, on s’est rabibochés. Pas besoin de légiférer pour si peu ».

D’accord ou pas d’accord, la police veillera. Un ronfleur risque jusqu’à 200 doumes d’amende et deux mois d’arrachage de gentianes dans le Cézallier.

 

 

© Jean-Jean Petit Jean

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