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REPORTAGE : Beaune, une ville où l’on paie en hospices

Un reportage en collaboration avec Tristan Direct

Les mauvaises langues parlent souvent de Beaune comme la ville du vin connue pour ses hospices. Mais en vérité, cela n’est qu’un pâle reflet de la réalité. Reportage.

 

Notre équipe est basée à Volnay, à quelques kilomètres de la ville de Côte d’Or. Avec moi, le désormais célèbre envoyé spécial de La Mentable Tristan Direct. Nous avons décidé de mener plusieurs excursions sur Beaune. Le but : déceler le maximum de curiosités et offrir un aperçu de la ville allant au-delà des simples clichés sur le vin (même si nous comptons en premier lieu visiter les Hospices !). Déjà à Volnay, nous pouvons constater que les vignerons n’ont pas des noms qui incitent à l’alcoolisme !

 

 

 

Mais puisque nous sommes à Volnay, restons-y simplement le temps d’une photo. La commune vient d’expérimenter une nouveauté en termes d’aménagement : l’urinoir – spectacle, qui permet de faire profiter de de prestations en public. Idéal par exemple lors des vendanges vidanges.

 

 

 

Sur la route de Beaune se dresse Pommard, petit village ô combien célèbre pour ses bouteilles. La municipalité s’est à ce titre jumelée avec la présipauté du Groland l’an dernier. Pour sceller cette amitié récente, les élus ont fait construire cette magnifique amphore grolandaise qui domine désormais la place centrale.

 

 

 

 

 

 

Nous sommes presque arrivés. La route devient difficile. Les panneaux semblent eux-mêmes souffrir du non respect de la limitation en vigueur actuellement en Côte d’Or : le taux d’alcool dans le sang est limité à 80g par heure.

 

 

 

Enfin voici Beaune ! Prenons tout de suite la direction du site le plus visité !

 

 

 

 

 

Après la visite des Hôpitaux de Beaune, qui finalement n’avaient rien d’extraordinaire, nous nous aventurons dans les ruelles médiévales et Renaissance de la cité. Nous allons de surprise en surprise.

 

 

 

 

 

 

Ville dynamique et touristique, Beaune propose de nombreux sites prestigieux à la visite. Après la désillusion des Hôpitaux, nous trouvons enfin ce que nous cherchions, les Hospices. Le bâtiment a l’air sûr, les gens ont l’air fatigué comme s’ils avaient bu, certains défilent avec des poches de vin. Nous sommes enfin au bon endroit.

 

 

 

 

Finalement, nous nous faisons jeter par des infirmières des-dits « Hospices ». Les gens ne sont vraiment pas… hospitaliers !  Mais alors, où trouve-t-on le fameux bâtiment ? Où allons-nous trouver du vin ? Cette renommée de Beaune est-elle usurpée ? Ah non, il fallait chercher ici, le vin se trouve tout simplement dans un magasin de jeux pour enfants !

 

 

 

 

Notre passage à la libraire est un échec. Nous trouvons toutefois un ouvrage intéressant sur le syllogisme exprimé dans la pyrogravure Kirghize au XIIème siècle.

En flânant dans les ruelles de la commune bourguignonne, nous découvrons enfin une activité à notre goût ! Un  fantastique concert de Didier Barbelivien. Pourvu qu’il reste des places !

 

 

 

 

Après avoir réservés nos places, nous cherchons un endroit où faire ripaille. Hélas il est 16h, nous n’avons pas regardé l’heure, il est dimanche et tous les magasins sont fermés, sauf celui-ci. On tente ?

 

 

Sur le chemin du retour, nous lisons une nouvelle bouleversante. Beaune compte s’équiper de 250 places de parking… Soit autant que le nombre de places disponibles à Clermont-Ferrand, Moulins et Riom réunis ! Nous sommes sous le choc.

 

 

 

 

 

 

 

Il est temps pour nous de rentrer et de quitter la Bourgogne. En l’absence de magasin de vins sur notre route lors de cette escapade, nous nous risquons à bouleverser quelque peu les signalétiques de la ville. On fera la même chose en Auvergne avec les magasins de charbons.

 

 

 

 

 

Nous partons du département avec un goût amer. Si Beaune n’a pas manqué de nous surprendre, avec ses places de parking et son concert de Didier Barbelivien, il n’en reste pas moins que la ville  ne s’est pas affirmée à nous comme une véritable capitale du vin. Idem, les alentours nous ont paru désespérément mornes. Nous n’avons trouvé que des espèces de lianes bizarres disposées en rang d’oignon. Ils sont fous ces bourguignons.

 

 

 

 

 

 

 

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