Culture

REPORTAGE : Orléans, le centre France où il fait bon vivre

Notre Groupe Centre Chiant ne couvre pas que l’Auvergne. Aujourd’hui, nous vous proposons un reportage de nos confrères de La Raie Pudique du Ventre sur Orléans, ville peu ordinaire mêlant savamment tradition et modernité, religion authentique et outils de surveillance high tech, assurant au touriste peu averti le confort d’une plongée dans l’Histoire sans avoir peur d’être agressé à chaque coin de rue.

 

À Orléans, l’icône de la ville se nomme Jeanne, et impossible de la louper. La statue trône sur la place centrale. Celle qui a libéré Orléans en 1429, si loin de son foyer, est dans toutes les têtes. Les commerçants, loin d’être sur la paille, vendent même des produits dérivés. On trouve par exemple la bière 1429  ou le café Jeanne d’Arc.  Nous demandons à plusieurs restaurateurs un Burger « Jeanne Au Secours » et un « Boeuf Jeanne bien braisé », mais nous nous faisons regarder de travers. Nous pensions qu’ils faisaient feu de tout bois, mais nous nous sommes peut-être un peu trop avancés.

 

 

 

Ce qui frappe à Orléans est la retrouvaille avec la France d’antan : les cérémonies de Jeanne, le maire remettant les clefs de la ville à l’évêque, le drapeau flottant à côté de l’Église. Comme si la Révolution et 1905 n’avait été que des mauvais souvenirs.

 

 

 

 

À Orléans, tout est élégant. Ça rime et ça fonctionne. Même les maisons closes arborent de riches portails et des piliers de pierre du XVIe siècle.

 

 

 

 

 

En quittant la maison close, un agent de l’aménagement urbain nous interpelle :

« Coucou, tu veux voir ma bite ? »

 

 

 

 

Orléans est avant tout une ville moderne, mais avec un riche patrimoine bâti, des maisons de calcaire imposantes construites entre le XVIe et le XIXe siècle. Un véritable plongeon dans l’Histoire.

 

 

 

 

A l’instar des villes corses et basques, les transports orléanais sont parés aux risques d’explosions. On ne plaisante pas avec la sécurité ici.

 

 

 

 

Les quais de la Loire sont superbement aménagés. On peut s’asseoir sur un banc à l’ombre de grands platanes et des caméras de surveillance, et contempler le paysage paisible de fleuve.

 

 

 

 

A Orléans, pas d’hypocrisie. Les résidents ont compris que le paysage alentour est plat et moche. Des noms de rues rappellent à combien nous sommes sur une plaine morne et sans vie (bon d’accord, il y a une très belle architecture et des châteaux mais ça ne remplace pas le Massif central).

 

 

 

 

La caméra de surveillance, l’essence même de la ville. On peut se promener devant, improviser des one man show ou un spectacle de Hip Hop, mais gare aux patrouilles qui sont aussi nombreuses que les caméras !

 

 

 

 

À proximité d’Orléans, le formidable château de Sully, connut pour son architecture médiévale et sa tour de Philippe II Auguste, ses reconstitutions historiques de qualité, et heu…

 

 

 

 

Alors que nous nous apprêtons à terminer notre reportage, des heurts éclatent. Un romanichel échappe une cuillère sur un pavé de la rue piétonne et une grand-mère sursaute. La police intervient aussitôt. L’agresseur est neutralisé. Ouf, plus de peur que de mal.

 

 

 

 

Dernière photo avant de partir. Un vestige des temps anciens, toute la majesté de l’architecture calcaire du XVIe siècle. Les orléanais ont vraiment de la chance de vivre dans une telle ville.

 

 

 

 

En rentrant, nous avons l’impression d’avoir donné une image étrange d’Orléans, comme si quelque chose nous échappait. Nous retrouvons quelques clichés qui étaient destinés à la corbeille. Nous les diffusons à contrecœur, dans le doute qu’ils soient appréciés. Mais tous les goûts sont dans la nature. Ca tombe bien, il n’y a en pas ici (enfin si, mais chut !).

 

 

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