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Témoignage de Kevin Pétain qui ne supporte plus son prénom.

Des propos recueillis par Tristan Direct et Terry Toirachié

La Montagne Montluçon a lancé mardi un appel à témoins sur  le calvaire que vivent les « Kevin », prénom qui a souvent mauvaise presse. Suite à un bug des services du journal, un montluçonnais en détresse s’est tourné vers nous.

Kevin Pétain, des environs de Néris les Bains, est un jeune actif très occupé. Il a pourtant pris le temps de nous contacter pour nous témoigner tout son désarroi et réagir à l’appel lancé par La Montagne. « Depuis mon enfance, j’ai toujours été victime de railleries et quobilets . Je subis encore celles de mes collaborateurs. Ma mère regardait en boucle Danse avec les Loups, et ce fut le drame. A l’école, nous étions huit Kevin dans la classe, mais bizarrement le professeur se rappelait toujours de moi et je prenais pour les autres ! »

Un bref répit dans la radio londonienne

Le parcours de Kevin continue d’être semé de nombreuses embuches. A 23 ans, il se lance dans un DEA d’allemand puis part en stage à Laval, mais ses camarades le fusillent du regard. Kevin est un prénom insupportable à porter, mais il résiste. Il pense un temps à s’engager dans l’armée puis finalement trouve un peu de répit en travaillant dans une radio libre à Londres. Mais las de la City, il souhaite retrouver sa patrie et sa famille, et cherche un travail.  L’enfer recommence.

J’aurais dû m’appeler Philippe

Kevin Pétain interrompt son témoignage sous nos yeux et se met à pleurer. Aujourd’hui, il émet le souhait de se retirer sur une île au large des côtes françaises. « Maman aurait pu m’appeler Gérard ou Philippe. Quand je pense qu’elle était amoureuse de Philippe Douste-Blazy… Mon destin aurait pu être différent…  Je me console aujourd’hui en me disant qu’il y a des prénoms pires que le mien comme Kenjy, Vianney, Zelda ou Danonino… »

 

 

 

 

 

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